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Malgré la présence d’un imposant dispositif des forces de l’ordre, ils sont montés sur le toit du bâtiment pour scander leurs mots d’ordre qui n’avaient d’autre finalité que de rappeler que leur employeur avait l’obligation légale de les intégrer conformément aux dispositions du Code du travail. Lequel impose à tout employeur de procéder pareillement à l’issue d’une période de stage de deux ans révolus. Or, ils affirment qu’ils ont dispensé des cours au sein de cet établissement depuis longtemps.
A l’heure où nous mettions sous presse, les forces de l’ordre n’avaient pas utilisé la force pour les en déloger, mais elles avaient néanmoins bouclé le quartier et se tenaient prêtes à toute éventualité. Cette occupation de locaux après un sit-in de plusieurs mois, laisse entrevoir que la situation de pourrissement pourrait perdurer. Ceci d’autant plus que la direction générale de l’Office ne veut nullement faire marche arrière et fait fi non seulement du droit, mais aussi de son devoir de donner une image positive à un Office de promotion de l’emploi plutôt que celle d’un établissement qui met ses propres ressources humaines au chômage et qui les jette à la rue.
Voire pis, puisque Larbi Bencheikh et Halim Hallam, respectivement D.G et directeur des ressources humaines, ont déposé plainte dernièrement auprès des services de la Police judiciaire de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ contre les grévistes qui avaient houspillé le directeur général à sa sortie des bureaux. Une sortie fort remarquée puisqu’elle a donné lieu à un tollé qui s’est vite transformé en échauffourée. Au moment où il quittait l’Office, les contestataires ont brandi banderoles et autres bannières revendicatives, ce qui, apparemment, n’a pas été du goût du service de sécurité qui s’en est pris violemment à eux, selon ces derniers. Il s’en est suivi quelques accrochages et il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour atténuer la tension. Trois personnes parmi les grévistes ont été arrêtées par les services de la Police judiciaire de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ puis après avoir passé une nuit dans les locaux du 5ème arrondissement, elles ont été déférées au tribunal de première instance de Casablanca. Elles devaient comparaître pour trouble à l’ordre public et autres accusations.
Par ailleurs, au cours de ces accrochages, un manifestant a tenté de s’immoler par le feu, sauvé fort heureusement par ses compagnons de fortune ou d’infortune. Une dame parmi les manifestants a été assez sérieusement blessée au cours de la bagarre et son état a nécessité des soins à l’hôpital Mohammed V où elle a été conduite en ambulance. Et le feuilleton continue. Mais jusqu’à quand ?