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Un parlementaire du parti nationaliste hindou au pouvoir en Inde a demandé aux femmes hindoues d’avoir au moins quatre enfants pour “protéger” leur religion, une déclaration intervenant sur fond de polémique sur les conversions à l’hindouisme.
Sakshi Maharaj, parlementaire originaire de l’Etat de l’Uttar Pradesh (nord) portant les couleurs du Bharatiya Janata Party (BJP) du Premier ministre Narendra Modi, a estimé que les Hindous devaient considérer comme un devoir d’avoir de grandes familles.
“Le temps est venu pour les femmes hindoues d’avoir au moins quatre enfants pour protéger la religion hindoue”, a dit Maharaj devant une congrégation religieuse dans la ville de Meerut.
Les déclarations du parlementaire ont déclenché une salve de réactions sur les réseaux sociaux, ses opposants politiques demandant à Modi, lui-même nationaliste hindou intransigeant, de s’expliquer.
“Pourquoi le Premier ministre a gardé le silence depuis 24 heures? Est-ce la nouvelle politique démographique de l’Inde? Le pays veut savoir, la nation veut une réponse”, a dit Abhishek Manu Singhvi, haut responsable du parti du Congrès, désormais dans l’opposition.
Modi a été critiqué en décembre pour avoir refusé de se séparer d’un autre député du BJP qui avait demandé pendant un meeting à la foule si elle voulait un gouvernement conduit “par les enfants du (Dieu hindou) Ram ou des enfants de bâtards”.
Dans son discours, Maharaj a pris position en faveur des récentes opérations de “re-conversion” de personnes à l’hindouisme, un débat qui a parasité la dernière session parlementaire et ralenti le programme de réformes économiques du gouvernement.
Des groupes musulmans et chrétiens ainsi que des opposants aux gouvernements ont accusé des organisations radicales proches du BJP de forcer ou d’inciter des membres de minorités religieuses à se convertir à l’hindouisme.
Les Hindous représentent 80% de la population indienne de 1,25 milliard. Le pays est officiellement séculaire et compte un nombre important de musulmans, de chrétiens et de bouddhistes.
Le taux de natalité de l’Inde a chuté de façon spectaculaire depuis 20 ans, en partie en raison d’une meilleure éducation des femmes, selon une récente étude du gouvernement. Le taux de fertilité total - qui représente le nombre moyen d’enfants né dans la vie d’une femme - a chuté à 2,3 en 2013, contre 3,6 en 1991.
Sakshi Maharaj, parlementaire originaire de l’Etat de l’Uttar Pradesh (nord) portant les couleurs du Bharatiya Janata Party (BJP) du Premier ministre Narendra Modi, a estimé que les Hindous devaient considérer comme un devoir d’avoir de grandes familles.
“Le temps est venu pour les femmes hindoues d’avoir au moins quatre enfants pour protéger la religion hindoue”, a dit Maharaj devant une congrégation religieuse dans la ville de Meerut.
Les déclarations du parlementaire ont déclenché une salve de réactions sur les réseaux sociaux, ses opposants politiques demandant à Modi, lui-même nationaliste hindou intransigeant, de s’expliquer.
“Pourquoi le Premier ministre a gardé le silence depuis 24 heures? Est-ce la nouvelle politique démographique de l’Inde? Le pays veut savoir, la nation veut une réponse”, a dit Abhishek Manu Singhvi, haut responsable du parti du Congrès, désormais dans l’opposition.
Modi a été critiqué en décembre pour avoir refusé de se séparer d’un autre député du BJP qui avait demandé pendant un meeting à la foule si elle voulait un gouvernement conduit “par les enfants du (Dieu hindou) Ram ou des enfants de bâtards”.
Dans son discours, Maharaj a pris position en faveur des récentes opérations de “re-conversion” de personnes à l’hindouisme, un débat qui a parasité la dernière session parlementaire et ralenti le programme de réformes économiques du gouvernement.
Des groupes musulmans et chrétiens ainsi que des opposants aux gouvernements ont accusé des organisations radicales proches du BJP de forcer ou d’inciter des membres de minorités religieuses à se convertir à l’hindouisme.
Les Hindous représentent 80% de la population indienne de 1,25 milliard. Le pays est officiellement séculaire et compte un nombre important de musulmans, de chrétiens et de bouddhistes.
Le taux de natalité de l’Inde a chuté de façon spectaculaire depuis 20 ans, en partie en raison d’une meilleure éducation des femmes, selon une récente étude du gouvernement. Le taux de fertilité total - qui représente le nombre moyen d’enfants né dans la vie d’une femme - a chuté à 2,3 en 2013, contre 3,6 en 1991.