-
Coopération fiscale : Le Conseil des ministres saoudien approuve un mémorandum d'entente signé avec le Maroc
-
Youssef Aidi fustige le démantèlement social et appelle à un sursaut syndical
-
Foire de Paris : Inauguration en grande pompe du pavillon du Maroc
-
Hassan Daki : Les peines alternatives incarnent l’évolution du concept de la dissuasion
La FAO précise également qu’une pareille menace pourrait également toucher le Maroc dans ses zones situées au sud des montagnes de l’Atlas «qui pourraient devenir de possibles lieux de reproduction pour le criquet pèlerin qui s'est déjà regroupé dans certaines parties du Sahara marocain et de la Mauritanie", a ajouté la FAO dans un communiqué de presse.
A signaler à ce propos que le Centre national de lutte antiacridienne (CNLAA) avait tiré la sonnette d’alarme dans son bulletin rendu public hier. Il y a, en effet, indiqué que «la présence des ailés solitaires et les conditions écologiques favorables laissent présager des reproductions à petite échelle au sud et sud-est du pays au cours des semaines à venir». Par ailleurs, «la situation de plus en plus préoccupante dans les pays du Sahel, incite à plus de vigilance afin de faire face à tout développement de la situation acridienne au Maroc, poursuit la même source. Laquelle rappelle également que «les conditions écologiques demeurent généralement favorables à la survie et à la reproduction du criquet pèlerin au sud, dans la zone d'Adrar Settouf ».
Pour faire face à cette situation, le CNLAA a fait savoir qu’au cours du mois de mars 2016, les traitements terrestres ont été effectués dans 55 sites de superficies allant de 14 à 200 hectares dans les zones d'Aousserd et de Tichla et qu’une équipe chargée de l’évaluation de la situation acridienne a également effectué des prospections extensives entre les zones de Tichla et d’Aousserd. Une superficie d’environ 2863 hectares a été prospectée dont 2085 hectares renfermant des infestations de criquet pèlerin, précise le même document soulignant que «le traitement de la plupart de ces infestations a été entravé par la présence de nombreux nomades avec leurs cheptels».
Les équipes d’intervention ont poursuivi les opérations de prospection et de lutte contre le criquet pèlerin au Sud du Maroc, dans la région de Dakhla-Oued Eddahab.
Au cours du mois de mars 2016, la superficie totale traitée dans la région Dakhla-Oued Eddahab est de 5095 ha, a tenu à préciser le CNLAA, et ce grâce à un dispositif d’intervention terrestre et aérien efficace.