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Les cimetières musulmans, chrétiens et juifs d'Essaouira se sont offert un lifting à l'occasion d'un projet d'entretien et de préservation de ces lieux chargés d'un passé multiculturel.
Initié par la Fondation du Haut Atlas (FHA) et financé par le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle et l'Association Essaouira-Mogador, ce projet, étalé sur un an, est axé, notamment, sur la formation des gardiens des sites visés sur les méthodes non-corrosifs et autres bonnes pratiques visant à éliminer la détérioration des tombes, des plantations durables pour limiter la dégradation des cimetières et le déchiffrage des épitaphes sur les tombes et la préservation de ces connaissances sur le site web de la FHA, l'objectif étant de faire des cimetières des lieux accueillant pour les familles et les visiteurs, forcer le respect des passants et inculquer à la nouvelle génération l'esprit de ce riche passé.
Lors d'une cérémonie marquant la fin des travaux de ce projet, organisée mardi à Essaouira en présence du Consul général des Etats-Unis à Casablanca, Brian Shukan, les initiateurs de ce programme ont expliqué que cette entreprise s'inscrit dans la pérennité à travers des partenariats durables pour la préservation historique, précisant que des réunions communautaires hebdomadaires ont été tenues avec plus que 120 personnes représentants des organismes de la société civile, en plus de l'édification de relations productives avec les associations, les organisations du secteur public, les entreprises et les médias.
Dans ce sens, plusieurs actions ont été entreprises, comme l'organisation d'une conférence sur "Les cimetières des trois religions à Essaouira comme patrimoine de diversité et d'unité", le 8 mai dernier, la célébration de la Journée internationale des monuments et des sites (18 avril 2013) avec des jeunes bénéficiaires des associations locales, l'organisation de visites aux cimetières au profit de plus de 400 élèves et étudiants, la création d'un album photo virtuel pour stimuler l'intérêt pour ces monuments et l'édition de brochures auto-guidées, en plus des travaux de nettoyage, de débroussaillage, et d'enlèvement des mauvaises herbes et de restauration des tombeaux dans les cimetières ciblés.
Selon les initiateurs du projet, le choix des cimetières des trois religions à Essaouira s'explique par leur dimension symbolique qui renvoie au passé multiculturel de la ville des Alizés et à l'identité marocaine incarnant l'intégration naturelle de l'unité et de la diversité. Ils ajoutent que cette initiative est une porte sur d'autres actions de développement humain dans la province d'Essaouira.
"En rendant les cimetières plus accueillants, en encourageant plus de visiteurs à découvrir ces cimetières pour la première fois et en aidant la génération actuelle à se souvenir de ses racines riches de leur coexistence pacifique, ce projet contribuera à préserver l'illustre passé d'Essaouira pour les générations futures", a affirmé M. Shukan à cette occasion, ajoutant que "dans un monde qui semble parfois de plus en plus divisé, les cimetières d'Essaouira capturent l'esprit de tolérance interreligieuse et interculturelle".
Initié par la Fondation du Haut Atlas (FHA) et financé par le Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle et l'Association Essaouira-Mogador, ce projet, étalé sur un an, est axé, notamment, sur la formation des gardiens des sites visés sur les méthodes non-corrosifs et autres bonnes pratiques visant à éliminer la détérioration des tombes, des plantations durables pour limiter la dégradation des cimetières et le déchiffrage des épitaphes sur les tombes et la préservation de ces connaissances sur le site web de la FHA, l'objectif étant de faire des cimetières des lieux accueillant pour les familles et les visiteurs, forcer le respect des passants et inculquer à la nouvelle génération l'esprit de ce riche passé.
Lors d'une cérémonie marquant la fin des travaux de ce projet, organisée mardi à Essaouira en présence du Consul général des Etats-Unis à Casablanca, Brian Shukan, les initiateurs de ce programme ont expliqué que cette entreprise s'inscrit dans la pérennité à travers des partenariats durables pour la préservation historique, précisant que des réunions communautaires hebdomadaires ont été tenues avec plus que 120 personnes représentants des organismes de la société civile, en plus de l'édification de relations productives avec les associations, les organisations du secteur public, les entreprises et les médias.
Dans ce sens, plusieurs actions ont été entreprises, comme l'organisation d'une conférence sur "Les cimetières des trois religions à Essaouira comme patrimoine de diversité et d'unité", le 8 mai dernier, la célébration de la Journée internationale des monuments et des sites (18 avril 2013) avec des jeunes bénéficiaires des associations locales, l'organisation de visites aux cimetières au profit de plus de 400 élèves et étudiants, la création d'un album photo virtuel pour stimuler l'intérêt pour ces monuments et l'édition de brochures auto-guidées, en plus des travaux de nettoyage, de débroussaillage, et d'enlèvement des mauvaises herbes et de restauration des tombeaux dans les cimetières ciblés.
Selon les initiateurs du projet, le choix des cimetières des trois religions à Essaouira s'explique par leur dimension symbolique qui renvoie au passé multiculturel de la ville des Alizés et à l'identité marocaine incarnant l'intégration naturelle de l'unité et de la diversité. Ils ajoutent que cette initiative est une porte sur d'autres actions de développement humain dans la province d'Essaouira.
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