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La Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a lancé mardi un appel solennel à tous les protagonistes du conflit pour qu'ils "empêchent les représailles", estimant que "les attaques et les ripostes risquent d'entraîner le Mali dans une spirale de violence catastrophique".
Sur le terrain, les jihadistes du Nord du Mali ont reçu le soutien d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), basée au Yémen, qui a qualifié "la croisade contre l'islam" menée par la France de "déclaration de guerre contre l'islam et les musulmans".
Une guerre "plus obligatoire pour les musulmans les plus proches" du théâtre des combats, "pour ceux dont la France a utilisé le territoire pour lancer" son opération et "pour les musulmans vivant dans les pays qui aident la France dans cette croisade", selon l'organisation.
A Gao, à 1.200 km au Nord-est de Bamako, où ont eu lieu vendredi et samedi les premiers attentats-suicide de l'histoire du Mali, ainsi que des combats de rues opposant dimanche des groupes de jihadistes à des soldats maliens et français, la situation reste tendue. Le principal marché de la ville était quasi-désert, la majorité des boutiques fermées, a constaté un journaliste de l'AFP. Des patrouilles maliennes et nigériennes sillonnaient les rues.
Les forces de sécurité continuent par ailleurs de découvrir quotidiennement à travers la ville des stocks de munitions et d'explosifs.
Les deux attentats-suicide contre l'armée malienne à un poste de contrôle à l'entrée nord de Gao et les affrontements de dimanche sont dus au Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe islamiste également dénoncé pour ses activités criminelles, dont le trafic de drogue qui occupait totalement la ville depuis juin 2012 et auteur de nombreuses exactions.
L'armée malienne a par ailleurs repris, sans combat, le contrôle de Ménaka (Nord), à 80 km de la frontière nigérienne, où les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, l'Azawad étant le nom touareg de la région du Nord du Mali) s'étaient installés depuis le 5 février.
L'Union européenne a annoncé mardi la reprise de son aide publique au Mali, gelée après le coup d'Etat de mars 2012.