Longtemps dominé par les Etats-Unis et l'Australie, le BMX Freestyle Park voit depuis quelques années l'arrivée au sommet de jeunes champions issus du Vieux Continent, grâce à l'engouement populaire autour de la discipline et la multiplication des infrastructures.
Mardi et mercredi, sur les rampes de La Concorde, les favoris pour l'or s'appelleront Anthony Jeanjean, Kieran Reilly ou encore Marin Rantes: un Français, un Anglais et un Croate, biberonnés aux exploits des pionniers du sport, pour la plupart Américains.
"J'ai connu le BMX quand j'avais 10 ans au Festival international des sports extrêmes (Fise) de Montpellier. La compétition était l'événement le plus attendu de la semaine et le public était déchainé", se souvient l'Héraultais Anthony Jeanjean, âgé de 26 ans.
A l'époque, la légende américaine Dave Mirra brille en virevoltant sur les rampes du monde entier et démocratise le BMX Freestyle Park grâce à son style spectaculaire et une série de jeux vidéo qui porte son nom.
"C'était le sport le plus impressionnant. Je voulais faire comme eux, réaliser les mêmes prouesses techniques. Mes parents ont eu l'idée de m'acheter un vélo comme cadeau d'anniversaire juste après", raconte Jeanjean, désormais jeune homme musclé à l'accent chantant.
Quinze ans plus tard, il s'est offert l'étape de Coupe du monde du circuit organisée au Fise en mai, devant un public plus nombreux que jamais et complètement acquis à la cause de la chance de médaille olympique locale.
"Ce qui a tout changé en France, ce sont les infrastructures. Quand j'étais ado, je partais dans les bois et je faisais des bosses pour m'entraîner. Maintenant, j'ai un +Park+ de classe mondiale juste à côté de chez moi", explique Jeanjean.
"Cela s'est fait petit à petit, mais maintenant on arrive à prendre les devants sur des pays anglo-saxons. Le niveau a explosé", ajoute-t-il. Au lendemain de l'inscription du sport aux JO de Tokyo, la France a même inauguré un pôle dédié à Montpellier en 2020.
Trop juste pour permettre à Jeanjean de s'illustrer au Japon - il a terminé 7e, loin derrière l'Australien Logan Martin, en or - mais au bon moment pour espérer briller quatre ans plus tard, lors des Jeux en France.
Pas de chance pour le contingent français, plusieurs autres pays d'Europe sont tombés amoureux en même temps de cette discipline extrême, née dans les années 1970 de la passion des jeunes californiens pour la motocross.
La Grande-Bretagne a placé deux représentants sur les podiums olympiques en 2021 (Declan Brooks en bronze chez les hommes et Charlotte Worthington en or chez les femmes) et ambitionne de faire encore mieux à Paris.
Kieran Reilly, 23 ans et champion du monde en titre, est le premier rider de l'histoire a avoir réussi à retomber correctement après un +triple flair+, figure qui consiste à réaliser trois rotations complètes vers l'arrière (+backflip+) et une à 180 degrés.
"Addict à l'adrénaline" offerte par le sport, il a déménagé en 2019 de Newcastle à Corby, au sud de l'Angleterre pour s'entraîner dans l'une des plus grosses aires urbaines d'Europe et fera office de grand rival de Jeanjean à La Concorde pour l'or.
"J'aimerais être le premier homme européen titré aux Jeux en Freestyle", a-t-il dit à l'AFP. "Avec Anthony, on est des concurrents mais on s'admire aussi beaucoup. Il me pousse vers le haut et je pense que c'est pareil pour lui", a-t-il ajouté.
A Budapest en juin, lors du dernier tournoi qualificatif pour les JO, les deux hommes ont pris l'or et l'argent, le Français s'imposant de justesse grâce à une régularité et un sang-froid exemplaires.
Tous deux laissent entendre depuis des mois qu'ils ont gardé des figures inédites sous la pédale pour la finale mercredi afin d'impressionner les juges. C'est donc avant tout le public de La Concorde qui devrait sortir gagnant de l'évènement.
Mardi et mercredi, sur les rampes de La Concorde, les favoris pour l'or s'appelleront Anthony Jeanjean, Kieran Reilly ou encore Marin Rantes: un Français, un Anglais et un Croate, biberonnés aux exploits des pionniers du sport, pour la plupart Américains.
"J'ai connu le BMX quand j'avais 10 ans au Festival international des sports extrêmes (Fise) de Montpellier. La compétition était l'événement le plus attendu de la semaine et le public était déchainé", se souvient l'Héraultais Anthony Jeanjean, âgé de 26 ans.
A l'époque, la légende américaine Dave Mirra brille en virevoltant sur les rampes du monde entier et démocratise le BMX Freestyle Park grâce à son style spectaculaire et une série de jeux vidéo qui porte son nom.
"C'était le sport le plus impressionnant. Je voulais faire comme eux, réaliser les mêmes prouesses techniques. Mes parents ont eu l'idée de m'acheter un vélo comme cadeau d'anniversaire juste après", raconte Jeanjean, désormais jeune homme musclé à l'accent chantant.
Quinze ans plus tard, il s'est offert l'étape de Coupe du monde du circuit organisée au Fise en mai, devant un public plus nombreux que jamais et complètement acquis à la cause de la chance de médaille olympique locale.
"Ce qui a tout changé en France, ce sont les infrastructures. Quand j'étais ado, je partais dans les bois et je faisais des bosses pour m'entraîner. Maintenant, j'ai un +Park+ de classe mondiale juste à côté de chez moi", explique Jeanjean.
"Cela s'est fait petit à petit, mais maintenant on arrive à prendre les devants sur des pays anglo-saxons. Le niveau a explosé", ajoute-t-il. Au lendemain de l'inscription du sport aux JO de Tokyo, la France a même inauguré un pôle dédié à Montpellier en 2020.
Trop juste pour permettre à Jeanjean de s'illustrer au Japon - il a terminé 7e, loin derrière l'Australien Logan Martin, en or - mais au bon moment pour espérer briller quatre ans plus tard, lors des Jeux en France.
Pas de chance pour le contingent français, plusieurs autres pays d'Europe sont tombés amoureux en même temps de cette discipline extrême, née dans les années 1970 de la passion des jeunes californiens pour la motocross.
La Grande-Bretagne a placé deux représentants sur les podiums olympiques en 2021 (Declan Brooks en bronze chez les hommes et Charlotte Worthington en or chez les femmes) et ambitionne de faire encore mieux à Paris.
Kieran Reilly, 23 ans et champion du monde en titre, est le premier rider de l'histoire a avoir réussi à retomber correctement après un +triple flair+, figure qui consiste à réaliser trois rotations complètes vers l'arrière (+backflip+) et une à 180 degrés.
"Addict à l'adrénaline" offerte par le sport, il a déménagé en 2019 de Newcastle à Corby, au sud de l'Angleterre pour s'entraîner dans l'une des plus grosses aires urbaines d'Europe et fera office de grand rival de Jeanjean à La Concorde pour l'or.
"J'aimerais être le premier homme européen titré aux Jeux en Freestyle", a-t-il dit à l'AFP. "Avec Anthony, on est des concurrents mais on s'admire aussi beaucoup. Il me pousse vers le haut et je pense que c'est pareil pour lui", a-t-il ajouté.
A Budapest en juin, lors du dernier tournoi qualificatif pour les JO, les deux hommes ont pris l'or et l'argent, le Français s'imposant de justesse grâce à une régularité et un sang-froid exemplaires.
Tous deux laissent entendre depuis des mois qu'ils ont gardé des figures inédites sous la pédale pour la finale mercredi afin d'impressionner les juges. C'est donc avant tout le public de La Concorde qui devrait sortir gagnant de l'évènement.