Après sept mois, la Juventus Turin a arrêté les frais avec Igor Tudor lundi: déjà distancée dans la course au titre et dans l'ombre des autres cadors de la Serie A, la "Vieille Dame" va devoir recruter un troisième entraîneur en dix-huit mois. 
La défaite dimanche contre la Lazio Rome (1-0), un club qu'il a brièvement entraîné en 2024, a été fatale à Tudor.
   
Au Stade olympique, son équipe, dominée dans le jeu comme dans l'envie, a concédé sa troisième défaite en huit jours et enregistré son huitième match consécutif sans victoire, toutes compétitions confondues.
   
Quarante jours après sa dernière victoire, la Juve, leader de la Serie A après la 2e journée, a rétrogradé à la 8e place avec six points de retard sur le duo de tête, Naples et l'AS Rome.
   
Même si le calendrier ne se prête pas vraiment à un changement d'entraîneur, avec quatre matches en dix jours, dont un dès mercredi contre l'Udinese et un autre capital en Ligue des champions face au Sporting le 4 novembre, les dirigeants bianconeri, le grand patron John Elkann en tête, sont rapidement parvenus à la conclusion que Tudor n'était plus l'homme de la situation.
   
Après une nuit de réflexion, ils ont dit stop avec un bref communiqué: "La Juventus annonce avoir relevé ce lundi de ses fonctions d'entraîneur de son équipe première Igor Tudor, ainsi que son staff composé d'Ivan Javorcic, Tomislav Rogic et Riccardo Ragnacci", a-t-elle annoncé à la mi-journée.
   
Le Croate de 47 ans avait volé au secours du club où il a fait l'essentiel de sa carrière de joueur, en mars dernier après l'échec cinglant de l'expérience Thiago Motta au bout de neuf mois.
   
La piste Spalletti
   
D'abord nommé jusqu'à la fin de la saison, Tudor qui a entraîné Marseille en 2022-23, avait obtenu un contrat de deux ans après avoir sauvé la saison de la Juve en décrochant la 4e place, synonyme de Ligue des champions, cruciale pour les finances du club le plus titré du football italien.
   
Si son équipe a bien débuté la saison 2025-26, avec trois victoires, elle a vite perdu pied, en championnat comme en Ligue des champions.
   
Elle n'a empoché que cinq points lors des cinq dernières journées de Serie A et n'a pas marqué lors de ses quatre derniers matches, une première depuis 1991!
Le bilan de Tudor à la tête de la Juve est l'un des plus mauvais des dernières années avec dix victoires, huit nuls et six défaites, soit une moyenne de 1,58 point par match, avec 39 buts marqués et 29 encaissés.
   
En incluant les entraîneurs intérimaires, comme l'actuel entraîneur de la réserve, Massimiliano Brambilla, qui sera sur le banc contre l'Udinese, la Juve va connaître son cinquième entraîneur depuis mai 2024 et le départ de Massimiliano Allegri, quelques jours après avoir remporté la Coupe d'Italie.
   
Selon la chaîne de télévision Sky Sport, les dirigeants bianconeri aimeraient confier leur équipe à Luciano Spalletti, ancien entraîneur de Naples et ex-sélectionneur de l'Italie, remercié début juin par la Fédération italienne de football.
   
Les noms de Roberto Mancini, très estampillé Inter Milan (2004-08 et 2012-14), et Raffaele Palladino, passé par Monza et la Fiorentina, sont également évoqués.
La décision reviendra à Damien Comolli, le directeur général français entré en fonction en juin, qui joue sans doute gros avec cette nomination.
   
Durant l'été, à son instigation, la Juve a été très active sur le marché des transferts où elle a dépensé plus de 130 millions d'euros pour recruter notamment Edon Zhegrova, Loïs Openda et Jonathan David, dont l'impact offensif se fait encore attendre.
   
				 
			 La défaite dimanche contre la Lazio Rome (1-0), un club qu'il a brièvement entraîné en 2024, a été fatale à Tudor.
Au Stade olympique, son équipe, dominée dans le jeu comme dans l'envie, a concédé sa troisième défaite en huit jours et enregistré son huitième match consécutif sans victoire, toutes compétitions confondues.
Quarante jours après sa dernière victoire, la Juve, leader de la Serie A après la 2e journée, a rétrogradé à la 8e place avec six points de retard sur le duo de tête, Naples et l'AS Rome.
Même si le calendrier ne se prête pas vraiment à un changement d'entraîneur, avec quatre matches en dix jours, dont un dès mercredi contre l'Udinese et un autre capital en Ligue des champions face au Sporting le 4 novembre, les dirigeants bianconeri, le grand patron John Elkann en tête, sont rapidement parvenus à la conclusion que Tudor n'était plus l'homme de la situation.
Après une nuit de réflexion, ils ont dit stop avec un bref communiqué: "La Juventus annonce avoir relevé ce lundi de ses fonctions d'entraîneur de son équipe première Igor Tudor, ainsi que son staff composé d'Ivan Javorcic, Tomislav Rogic et Riccardo Ragnacci", a-t-elle annoncé à la mi-journée.
Le Croate de 47 ans avait volé au secours du club où il a fait l'essentiel de sa carrière de joueur, en mars dernier après l'échec cinglant de l'expérience Thiago Motta au bout de neuf mois.
La piste Spalletti
D'abord nommé jusqu'à la fin de la saison, Tudor qui a entraîné Marseille en 2022-23, avait obtenu un contrat de deux ans après avoir sauvé la saison de la Juve en décrochant la 4e place, synonyme de Ligue des champions, cruciale pour les finances du club le plus titré du football italien.
Si son équipe a bien débuté la saison 2025-26, avec trois victoires, elle a vite perdu pied, en championnat comme en Ligue des champions.
Elle n'a empoché que cinq points lors des cinq dernières journées de Serie A et n'a pas marqué lors de ses quatre derniers matches, une première depuis 1991!
Le bilan de Tudor à la tête de la Juve est l'un des plus mauvais des dernières années avec dix victoires, huit nuls et six défaites, soit une moyenne de 1,58 point par match, avec 39 buts marqués et 29 encaissés.
En incluant les entraîneurs intérimaires, comme l'actuel entraîneur de la réserve, Massimiliano Brambilla, qui sera sur le banc contre l'Udinese, la Juve va connaître son cinquième entraîneur depuis mai 2024 et le départ de Massimiliano Allegri, quelques jours après avoir remporté la Coupe d'Italie.
Selon la chaîne de télévision Sky Sport, les dirigeants bianconeri aimeraient confier leur équipe à Luciano Spalletti, ancien entraîneur de Naples et ex-sélectionneur de l'Italie, remercié début juin par la Fédération italienne de football.
Les noms de Roberto Mancini, très estampillé Inter Milan (2004-08 et 2012-14), et Raffaele Palladino, passé par Monza et la Fiorentina, sont également évoqués.
La décision reviendra à Damien Comolli, le directeur général français entré en fonction en juin, qui joue sans doute gros avec cette nomination.
Durant l'été, à son instigation, la Juve a été très active sur le marché des transferts où elle a dépensé plus de 130 millions d'euros pour recruter notamment Edon Zhegrova, Loïs Openda et Jonathan David, dont l'impact offensif se fait encore attendre.















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