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"Le président (Barack) Obama a demandé au ministère de la Défense de préparer des options pour tous les cas de figure. Nous l'avons fait", a dit M. Hagel à des journalistes dans la capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur, première étape d'une tournée dans le sud-est asiatique.
"Encore une fois, nous avons préparé toutes les options, s'il décidait de choisir l'une d'elles", a-t-il ajouté.
Le patron du Pentagone a rappelé que les Etats-Unis et leurs alliés étaient en train d'évaluer les informations selon lesquelles les forces du président syrien Bachar al-Assad avaient lancé mercredi une attaque aux armes chimiques contre un bastion rebelle dans la banlieue de Damas.
"Je n'en dirai pas plus, jusqu'à ce que nous ayions obtenu plus d'informations vérifiées", a souligné Chuck Hagel.
Hagel parlait à l'issue d'un entretien avec son homomlogue malaisien Hishammuddin Hussein.
Les Etats-Unis ont décidé de renforcer leur présence navale en Méditerranée avec l'envoi dans la région d'un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière.
Samedi, le président Obama s'est fait présenter toute la journée les possibles opérations militaires qui pourraient être déclenchées contre la Syrie.
"Le président a assisté à l'exposé détaillé qu'il avait demandé sur la palette d'options potentielles devant préparer les Etats-Unis et la communauté internationale à répondre à l'utilisation d'armes chimiques", a indiqué la présidence à l'issue d'une réunion autour de M. Obama, en présence du vice-président Joe Biden et des plus hauts responsables gouvernementaux, militaires et du renseignement du pays.
L'opposition syrienne accuse le régime -- avec photos et vidéos à l'appui -- d'avoir perpétré le 21 août une attaque de grande ampleur aux armes chimiques qui aurait fait au moins 1.000 morts.
L'organisation Médecins sans frontières a fait état du décès de 355 patients "présentant des symptômes neurotoxiques", tout en restant prudente sur leur origine et sur les responsabilités.
La Syrie nie en bloc et accuse ses ennemis rebelles d'avoir utilisé des armes chimiques près de Damas.