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Les gens savent que je suis très féministe. Je me dis que ça doit être parce que (les Américaines) se sentent tellement coupables" de travailler "qu'elles voient cela dans le livre". Celle qui a depuis publié un essai, "Sexe et Mensonges: La vie sexuelle au Maroc", et travaille à présent sur une pièce de théâtre, voit aux Etats-Unis une "banalisation de la sexualité, quelque chose qui est dénué d'ambigüités, de zones grises.
La sexualité devient un rapport quasi contractuel où il y aurait des personnes qui consentiraient à un rapport purement physique ou au contraire une relation plus romantique". Pour elle, le terme de puritanisme généralement associé à la culture américaine n'est plus valide. "Regardez les scandales qu'il y a avec Donald Trump", entre les révélations de ses ex-maîtresses présumées Stormy Daniels et Karen McDougal et ses déclarations enregistrées en 2005 où il se vantait d'"attraper" les femmes par l'entrejambe et de les embrasser sans demander. "Il y a du puritanisme", notamment dans la volonté d'encadrer par la loi ou les règlements d'entreprise tous les rapports homme-femme, mais aussi paradoxalement "une immense vulgarité et le sentiment que finalement cette virilité débridée, c'est une forme d'honnêteté".
Elle compare avec l'époque de l'ex-président Bill Clinton et sa relation avec la stagiaire de la Maison Blanche Monica Lewinski "qui a failli mettre sa présidence à genoux, il devait s'excuser, ça cochait toutes les cases du puritanisme, alors qu'avec Donald Trump, au fond son pouvoir n'a pas l'air de vaciller". "C'est un pays tellement divisé, donc saisir l'Amérique, c'est quasi impossible", estime-t-elle.