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S’exprimant à cette occasion, le président de la Commission, Hicham El Mhajri, a indiqué qu’au bout de sept heures de débat acharné autour de ce projet de loi, le gouvernement a pris en considération certains amendements qui sont à même d’apporter une plus-value et d’avoir un impact positif sur la population de la région. Ceci, a-t-il expliqué dans une déclaration à la MAP, permettra surtout aux jeunes de la région de développer leurs compétences et, au même titre que les grandes sociétés, de trouver des partenaires pour valoriser leur production, à condition que les activités liées à cette production (culture, collecte, industrialisation, commercialisation...) ne soient pas dominées par une seule entité afin d'en garantir la traçabilité.
Ce projet de loi, élaboré en harmonie avec les engagements internationaux du Royaume, avait été adopté par le Conseil de gouvernement en mars dernier. Il vise à soumettre toutes les activités liées à la culture, à la production, à la transformation, au transport, à la commercialisation, à l’exportation et à l’importation du cannabis et de ses produits à un système de licence.
Dans le même sillage, le ministère de l'Intérieur avait élaboré des études scientifiques exhaustives portant essentiellement sur la faisabilité du projet, son potentiel socioéconomique et environnemental, ainsi que sur les atouts et les défis que le Maroc se doit de relever pour réussir ce chantier de grande envergure.