Le président yéménite Abd-Rabbu Mansour Hadi a rencontré pour la première fois dimanche à Aden des séparatistes sud-yéménites, en prélude à l'ouverture d'une conférence destinée à élaborer une nouvelle Constitution avant des élections en 2014. Le chef de l'Etat, élu en 2012 après une année de manifestations qui ont abouti à la chute du président Ali Abdallah Saleh, a promis à ses interlocuteurs de la coalition Al Herak Al Djaboubi une solution équitable à leurs demandes, rapporte l'agence de presse Saba. Abd-Rabbu Mansour Hadi a également demandé aux séparatistes d'apporter leur soutien à la conférence de dialogue national qui doit s'ouvrir le 18 mars. Al Herak Al Djaboubi est une coalition formée en 2007 qui a pour objectif revendiqué de restaurer l'Etat du Yémen du Sud qui a fusionné avec le Yémen du Nord en 1990.
Un porte-parole des séparatistes a annoncé que le président avait donné instruction pour élever au rang de martyrs 17 activistes tués lors de heurts avec les forces de sécurité le mois dernier, et le versement d'une indemnité à leurs familles. "La rencontre a été positive et toutes les questions ont été abordées", a déclaré Ali Al Darb, d'un des groupes d'Al Herak. Mais le porte-parole d'une autre faction dirigée par l'ancien président socialiste du Yémen du Sud Ali Salem Al Beidh, a souligné que le dialogue devait se faire entre Nord et Sud, sur la base de la séparation des deux Etats.
Les organisateurs de la conférence ont déjà accepté d'allouer la moitié des 565 sièges aux partis et groupes du Yémen du Sud, afin de les convaincre de participer.
Un porte-parole des séparatistes a annoncé que le président avait donné instruction pour élever au rang de martyrs 17 activistes tués lors de heurts avec les forces de sécurité le mois dernier, et le versement d'une indemnité à leurs familles. "La rencontre a été positive et toutes les questions ont été abordées", a déclaré Ali Al Darb, d'un des groupes d'Al Herak. Mais le porte-parole d'une autre faction dirigée par l'ancien président socialiste du Yémen du Sud Ali Salem Al Beidh, a souligné que le dialogue devait se faire entre Nord et Sud, sur la base de la séparation des deux Etats.
Les organisateurs de la conférence ont déjà accepté d'allouer la moitié des 565 sièges aux partis et groupes du Yémen du Sud, afin de les convaincre de participer.
