De grâce, aidez les autorités sécuritaires en restant chez vous

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Le taux de criminalité a dégringolé de 60 % à Casablanca depuis la mise en application du confinement et de l’état d’urgence sanitaire pour faire face à la propagation du coronavirus. C’est le chiffre avancé par Abdellah El Ouardi, préfet de police de Casablanca, dans un entretien avec notre alter ego "Al Ittihad Al Ichtiraki".
« Il faut mettre l’accent sur un autre problème plus important. Il s’agit de la lutte contre la criminalité en général (vols, trafic de drogue ...). Nous avons continué à mener cette lutte durant cette période par des équipes spécialisées, même si ce phénomène a diminué de 60 %, car la dispersion des vendeurs ambulants a contribué à réduire l’entassement des gens et, par voie de conséquence, à faciliter la tâche de contrôle », a-t-il expliqué.
Abdellah El Ouardi a également souligné les efforts de la Direction générale de la sûreté nationale en général et de la préfecture de police de Casablanca en particulier dans la lutte contre les fake news. « Depuis le début du confinement, nous avons constaté que des personnes malintentionnées ont procédé à la diffusion de vidéos et d’audios pour répandre la rumeur et publier de fausses informations. Nous avons procédé à l’arrestation des auteurs de ces faits et nous les avons traduits devant les tribunaux compétents », a clarifié le préfet de police de Casablanca.
Il a reconnu que la mise en application du confinement et de l’état d’urgence sanitaire n’est pas facile dans une grande ville comme Casablanca surtout dans les quartiers populaires. Mais grâce à la mobilisation de l’ensemble du potentiel humain et des moyens matériels dont dispose la préfecture de police de Casablanca, nous parvenons à faire respecter l’état d’urgence sanitaire qui sera en vigueur jusqu’au 20 du mois courant.
Pour faire respecter les règles du confinement sanitaire, la préfecture de police de Casablanca a mis en place 90 barrages policiers à l’entrée et dans les grands quartiers de la capitale économique du Royaume. Il y a des unités de sécurité composées des présidents des districts de police, des éléments de la police, des forces auxiliaires et des Forces armées Royales qui patrouillent dans les quartiers populaires, comme l’ancienne médina, Derb Ghallef, Sidi Moumen.
« Au début, il y a eu des cas difficiles, mais, jour après jour, la majorité des citoyens ont commencé à respecter les règles du confinement, surtout ceux habitant dans des quartiers populaires où proliféraient des vendeurs ambulants », a mis exergue le préfet de police de Casablanca.
Selon Abdellah El Ouardi, la politique menée depuis le début du confinement a donné ses fruits, puisque « les principales artères de Casablanca deviennent désertes à partir de 15 heures », notant qu’il existe des chiffres très importants concernant les piétons, les conducteurs de voitures et de motos qui ont été sommés de rentrer chez eux parce qu’ils n’avaient pas respecté les règles du confinement ou ne disposaient pas de l’autorisation dérogatoire de déplacement.
A cet égard, le préfet de police a affirmé qu’« il y a eu des cas où les contrevenants ont été présentés à la justice », qu’il n’y aurait aucune complaisance l’égard de ceux qui ne respecteront pas les règles du confinement.
Concernant les mesures prises pour assurer la sécurité et la santé des policiers, Abdellah El Ouardi a souligné que la santé des fonctionnaires est une priorité pour la Direction générale de la sûreté nationale, tout en ajoutant que tout fonctionnaire est tenu de prendre toutes les précautions, que ce soit en entrant dans les locaux de police ou en travaillant à l’extérieur, et ce, pour se protéger lui-même et protéger les autres.
« Nous avons également exhorté nos fonctionnaires à ne pas toucher les autorisations dérogatoires de déplacement accordées aux citoyens et nous avons conseillé ces derniers de mettre ces documents derrière la vitre de manière à ce qu’ils soient lisibles pour nos policiers», a mis en avant le préfet de police de Casablanca avant de préciser que « la Direction générale de la sûreté nationale a fourni les produits de stérilisation et les masques qui ont été distribués à tous les districts de police de Casablanca ».
Et Abdellah El Ouardi de conclure sur cet appel citoyen lancé aux Casablancais, et par là à tous les Marocains : « De grâce, aidez les autorités sécuritaires en restant chez vous ».
« Il faut mettre l’accent sur un autre problème plus important. Il s’agit de la lutte contre la criminalité en général (vols, trafic de drogue ...). Nous avons continué à mener cette lutte durant cette période par des équipes spécialisées, même si ce phénomène a diminué de 60 %, car la dispersion des vendeurs ambulants a contribué à réduire l’entassement des gens et, par voie de conséquence, à faciliter la tâche de contrôle », a-t-il expliqué.
Abdellah El Ouardi a également souligné les efforts de la Direction générale de la sûreté nationale en général et de la préfecture de police de Casablanca en particulier dans la lutte contre les fake news. « Depuis le début du confinement, nous avons constaté que des personnes malintentionnées ont procédé à la diffusion de vidéos et d’audios pour répandre la rumeur et publier de fausses informations. Nous avons procédé à l’arrestation des auteurs de ces faits et nous les avons traduits devant les tribunaux compétents », a clarifié le préfet de police de Casablanca.
Il a reconnu que la mise en application du confinement et de l’état d’urgence sanitaire n’est pas facile dans une grande ville comme Casablanca surtout dans les quartiers populaires. Mais grâce à la mobilisation de l’ensemble du potentiel humain et des moyens matériels dont dispose la préfecture de police de Casablanca, nous parvenons à faire respecter l’état d’urgence sanitaire qui sera en vigueur jusqu’au 20 du mois courant.
Pour faire respecter les règles du confinement sanitaire, la préfecture de police de Casablanca a mis en place 90 barrages policiers à l’entrée et dans les grands quartiers de la capitale économique du Royaume. Il y a des unités de sécurité composées des présidents des districts de police, des éléments de la police, des forces auxiliaires et des Forces armées Royales qui patrouillent dans les quartiers populaires, comme l’ancienne médina, Derb Ghallef, Sidi Moumen.
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Selon Abdellah El Ouardi, la politique menée depuis le début du confinement a donné ses fruits, puisque « les principales artères de Casablanca deviennent désertes à partir de 15 heures », notant qu’il existe des chiffres très importants concernant les piétons, les conducteurs de voitures et de motos qui ont été sommés de rentrer chez eux parce qu’ils n’avaient pas respecté les règles du confinement ou ne disposaient pas de l’autorisation dérogatoire de déplacement.
A cet égard, le préfet de police a affirmé qu’« il y a eu des cas où les contrevenants ont été présentés à la justice », qu’il n’y aurait aucune complaisance l’égard de ceux qui ne respecteront pas les règles du confinement.
Concernant les mesures prises pour assurer la sécurité et la santé des policiers, Abdellah El Ouardi a souligné que la santé des fonctionnaires est une priorité pour la Direction générale de la sûreté nationale, tout en ajoutant que tout fonctionnaire est tenu de prendre toutes les précautions, que ce soit en entrant dans les locaux de police ou en travaillant à l’extérieur, et ce, pour se protéger lui-même et protéger les autres.
« Nous avons également exhorté nos fonctionnaires à ne pas toucher les autorisations dérogatoires de déplacement accordées aux citoyens et nous avons conseillé ces derniers de mettre ces documents derrière la vitre de manière à ce qu’ils soient lisibles pour nos policiers», a mis en avant le préfet de police de Casablanca avant de préciser que « la Direction générale de la sûreté nationale a fourni les produits de stérilisation et les masques qui ont été distribués à tous les districts de police de Casablanca ».
Et Abdellah El Ouardi de conclure sur cet appel citoyen lancé aux Casablancais, et par là à tous les Marocains : « De grâce, aidez les autorités sécuritaires en restant chez vous ».