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L'hommage chaleureux de M. Obama à Mme Rice, une de ses amies proches, peut être interprété comme un geste de défi aux républicains du Sénat, qui avaient contraint la diplomate à renoncer à briguer en décembre dernier le secrétariat d'Etat pour son rôle dans l'affaire de l'attentat de Benghazi (Libye).
Mme Rice deviendra donc à 48 ans le bras droit du président pour les affaires diplomatiques, prenant le relais de Tom Donilon à un poste qui, contrairement à celui de secrétaire d'Etat, n'est pas soumis à un vote de confirmation. La passation de pouvoir à la tête du Conseil de sécurité nationale (NSC) s'effectuera en juillet.
Les adversaires politiques de l'Exécutif démocrate reprochaient à Mme Rice ses déclarations dans la foulée de l'attentat qui avait coûté la vie à quatre Américains dont l'ambassadeur le 11 septembre 2012 à Benghazi.
Reprenant cinq jours plus tard à la télévision des "éléments de langage" élaborés par la Maison Blanche et le département d'Etat sur la base de données du renseignement, elle avait attribué cette attaque à une manifestation contre un film anti-musulman qui avait dégénéré. L'administration a ensuite reconnu que cet attentat était le fait d'islamistes extrémistes et avait été prémédité, nourrissant le soupçon des républicains d'avoir voulu minimiser un acte "terroriste" dommageable pour le bilan d’Obama à quelques semaines de la présidentielle du 6 novembre.











