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Le patron de la Mutuelle générale démis de ses fonctions

Jamal Rhmani dresse le bilan de son département


Amina SALHI
Jeudi 29 Janvier 2009

Le patron de la Mutuelle générale démis de ses fonctions
C’est un bilan plutôt satisfaisant, celui qu’a présenté hier le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Jamal Rhmani, qui a tenu une conférence de presse consacrée aux réalisations de son département, a passé au peigne fin tous les secteurs qu’il gère. D’abord dans le domaine de la formation professionnelle, où le nombre de bénéficiaires dans les établissements publiques va crescendo. Il est passé de 174.800 au titre de l’année 2008-2009, contre 150.867 en 2007-2008.
Un résultat obtenu grâce à l’élargissement de la capacité d’accueil qui compte quelque 283 établissements. Un chiffre important certes, mais qui n’arrive toujours pas à absorber toutes les demandes. C’est la raison pour laquelle l’effort qui a été déployé durant cette année, est appelé à se poursuivre durant l’année 2009, laquelle verra le lancement de la première tranche du projet de formation des 650.000 lauréats par l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail. En matière de promotion de l’emploi, le ministre a indiqué que le taux de chômage oscille toujours sous la barre des 10%, grâce notamment à des programmes comme «Idmaj » ou « Taâhil».
Le programme « Idmaj» a permis l’insertion de 120.750 bénéficiaires en 2008, contre les 105.000 prévus initialement, et dont 75% ont été recrutés définitivement, selon une récente étude de la CNSS et de l’ANAPEC. Pour le programme «Taâhil», l’on relève la création de plus de 12.000 occasions de formation pour intégration. Le programme « Mouakawalati », qui a fait couler beaucoup d’encre, a réussi, selon le ministre, à faire son démarrage. De 526 entreprises créées en 2007, on est passé aujourd’hui à 1624 en 2008. Un chiffre qui est appelé à augmenter dans le futur après le dernier accord signé avec la BMCE et AttijariwafaBank.
De même, le ministère lance à partir du 4 février une campagne de communication et d’information pour mieux faire connaître ce produit. Le programme « Infitah » qui gère l’immigration légale à l’étranger ne cesse de se développer. Le nombre de marocains ayant travaillé à l’étranger durant une période déterminée s’est établi à 12031 en 2007-2008, et il sera de 18.000 entre en 2008-2009. Dans ce cadre, le ministre précise que le taux de retour des travailleurs est passé de 20% en 2004 à 95% en 2008. Le nombre d’étrangers travaillant légalement au Maroc va, lui aussi, en augmentant. Ils sont aujourd’hui 8770 étrangers à travailler au Maroc contre 4570 en 2007.
En matière de climat social, le ministre s’est félicité de la baisse des conflits sociaux dont le nombre s’est limité à 148 conflits en 2008 contre 207 en 2006, sachant que 477 conflits devant conduire à des grèves ont été désamorcés par l’inspection de travail. Dans le domaine de la protection sociale, il a rappelé le nombre d’adhésion réalisé par la CNSS et qui s’élève à 2.039.988. Un chiffre qui devrait augmenter en 2009 après la révision des déclarations des salariés. Pour la CNOPS, le nombre de bénéficiaires s’élève aujourd’hui à 3.200.000 dont 1.171.112 inscrits après l’entrée en vigueur de l’AMO.
Pour ce qui est de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP), Jamal Rhmani a réitéré la position exprimée préalablement par son ministère. « Le gouvernement est décidé à respecter et à faire respecter la loi dans le dossier de la Mutuelle générale où les élections ont été entachées de plusieurs irrégularités. Personne n’est au-dessus de la loi », a-t-il dit. A ce propos, la décision concernant la destitution de l’actuel président de la MGPAP, Mohamed El Faraâ, et de son bureau vient d’être conjointement signée par les ministres des Finances et de l’Emploi. Du coup, la gestion de cette mutuelle sera assurée par une commission provisoire dont la mission consiste, outre la gestion des affaires courantes, en l’organisation d’élections dans un délai maximal de trois mois.
Enfin, en matière de climat social, notamment dans le secteur privé, il a indiqué que la CGEM a des positions qu’elle a exprimées lors du dialogue sectoriel, mais elle n’a nullement boycotté ces rounds de dialogues. Il a en outre affirmé que les deux parties ont beaucoup avancé dans certains points, mais pas suffisamment dans d’autres comme les libertés syndicales et le droit à la grève. Des points où des progrès sera inéluctablement réalisés dés l’approbation par le Maroc de quelques conventions internationales dont la 187.


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