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Le mariage serait bon pour la santé. La première étude qui prouvait la meilleure santé des couples mariés sur les célibataires date de 1858. A l’époque, le Britannique William Farr avait montré que les époux vivaient plus longtemps et en meilleure santé.
Depuis, les études se sont multipliées, montrant notamment que les couples ont moins de problèmes mentaux. Une étude aux Pays-Bas a même montré que les célibataires ont un risque plus fort que les personnes mariées de mourir par homicide ou par accident de voiture.
De nouvelles recherches démontrent aujourd’hui qu’être marié n’est pas, en soi, l’assurance d’une bonne santé. Il faut faire la distinction entre les mariages heureux et les autres.
Le New York Times rapporte les études de Ronald Glaser et Jan Kiecolt-Glaserun (deux chercheurs américains, qui plus est mariés) qui cherchent les interactions entre le comportement, le système immunitaire et le système nerveux.
Ils ont ainsi cherché à connaître les effets du stress, vécu au quotidien, dans un couple. Les deux chercheurs ont comparé les systèmes immunitaires de 76 femmes, célibataires, mariées ou divorcées. A l’arrivée, la distinction ne se fait pas entre femmes mariées et non-mariées mais entre femmes heureuses ou pas.
Dans notre société où les divorces et les remariages se multiplient, l’université de Chicago a cherché à montrer l’impact d’un remariage sur la santé. La première constatation a prouvé que les personnes divorcées ou veuves ont une santé moins bonne que celles qui ne se sont jamais mariées. Et se trouver un second époux ne permettrait pas de se refaire une santé. Le remariage soignerait les blessures psychologiques, mais n’estompent pas les dommages physiques. Comparés à ceux qui restent avec la même personne toute leur vie, les remariés ont 19% de chance de plus d’avoir des problèmes de mobilité.
Pour Jan Kiecolt-Glaser, la leçon à tirer des études liant mariage et santé est que les couples devraient apprendre à gérer les conflits sans hostilités mais avec de la dérision. Mais, pour votre santé, si rester avec votre conjoint signifie vivre dans une haine perpétuelle, «vous feriez mieux de vous séparer», affirme-t-elle.
Depuis, les études se sont multipliées, montrant notamment que les couples ont moins de problèmes mentaux. Une étude aux Pays-Bas a même montré que les célibataires ont un risque plus fort que les personnes mariées de mourir par homicide ou par accident de voiture.
De nouvelles recherches démontrent aujourd’hui qu’être marié n’est pas, en soi, l’assurance d’une bonne santé. Il faut faire la distinction entre les mariages heureux et les autres.
Le New York Times rapporte les études de Ronald Glaser et Jan Kiecolt-Glaserun (deux chercheurs américains, qui plus est mariés) qui cherchent les interactions entre le comportement, le système immunitaire et le système nerveux.
Ils ont ainsi cherché à connaître les effets du stress, vécu au quotidien, dans un couple. Les deux chercheurs ont comparé les systèmes immunitaires de 76 femmes, célibataires, mariées ou divorcées. A l’arrivée, la distinction ne se fait pas entre femmes mariées et non-mariées mais entre femmes heureuses ou pas.
Dans notre société où les divorces et les remariages se multiplient, l’université de Chicago a cherché à montrer l’impact d’un remariage sur la santé. La première constatation a prouvé que les personnes divorcées ou veuves ont une santé moins bonne que celles qui ne se sont jamais mariées. Et se trouver un second époux ne permettrait pas de se refaire une santé. Le remariage soignerait les blessures psychologiques, mais n’estompent pas les dommages physiques. Comparés à ceux qui restent avec la même personne toute leur vie, les remariés ont 19% de chance de plus d’avoir des problèmes de mobilité.
Pour Jan Kiecolt-Glaser, la leçon à tirer des études liant mariage et santé est que les couples devraient apprendre à gérer les conflits sans hostilités mais avec de la dérision. Mais, pour votre santé, si rester avec votre conjoint signifie vivre dans une haine perpétuelle, «vous feriez mieux de vous séparer», affirme-t-elle.