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Selon les services d’Ahmed Lahlimi Alami, l’IPC a connu au cours de cette période, une stagnation par rapport au mois précédent, suite à la baisse de 0,4 % de l'indice des produits alimentaires et la hausse de 0,3 % de l'indice des produits non alimentaires. En fait, pour ces derniers, le HCP relève que la progression de leurs prix a concerné principalement les carburants dont l'indice des prix a augmenté significativement, soit une hausse de 9,2 %.
Dans la foulée, la note indique que les baisses des produits alimentaires observées entre février et mars derniers concernent principalement les "légumes" (-5,5 %) et "le lait, fromage et œufs" (-0,6 %), alors que les prix ont augmenté de 2,5 % pour les "fruits" et de 0,5 % pour les "viandes" et les "poissons et fruits de mer".
Et de préciser que les hausses les plus importantes de l'IPC ont été enregistrées à Dakhla (+0,6 %), Kénitra et Tanger (+0,3 %) et à Rabat (+0,2 %). Quant aux baisses, elles ont notamment intéressé les villes de Settat (-0,4 %), Oujda (-0,3 %) et Guelmim et Safi (-0,2 %).
La même source note toutefois qu’en comparaison au même mois de l'année précédente, l'IPC a enregistré une hausse de 1,6 % au cours du mois de mars 2015. Ce qui est la conséquence, poursuit-on, de la hausse de l'indice des produits alimentaires (+2,1 %) et de celui des produits non alimentaires (+1,2 %). Le HCP fait savoir également que pour les produits non alimentaires, les variations vont d'une baisse de 2,1 % dans le "transport" à une hausse de 5 % dans le "logement, eau et électricité". Dans ces conditions, explique-t-on, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de mars 2015, une hausse de 0,1 % par rapport au mois de février 2015 et de 1,4 % par rapport au mois de mars 2014.
Quoi qu’il en soit, un économiste averti nous a expliqué qu’il serait judicieux de rappeler, que durant la même période de 2014, une bonne partie des Marocains ne se voyaient pas obligés de racler leur fond de caisse ou pis, de s’endetter jusqu’au cou. Pour mémoire, en effet, l’IPC a connu, au cours du mois de mars de l’année en question, une baisse de 0,3% par rapport à février 2014.
Cette variation a été le résultat de la baisse de 0,7% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires.