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Seul Alger semble concerné. Une pseudo-conférence médiatique pour une quelconque solidarité avec les pantins du polisario se passe dans l’indifférence totale
"Je veux savoir si mon père est mort ou vivant", a déclaré à l'agence Europa Press Rachid Khalil Ahmed en rappelant que son père occupait le poste de "conseiller aux droits de l'Homme" auprès de l’ancien chef du mouvement séparatiste, Mohamed Abdelaziz, lorsqu’il a été kidnappé et conduit vers une destination inconnue en Algérie. La raison de cet enlèvement : "Une enquête qu'il devait mener sur la mort mystérieuse d'environ 160 personnes, y compris des femmes et des enfants, au cours des années 1980 et 1990", a-t-il indiqué.
Las de s’adresser aux ONG internationales des droits de l'Homme, notamment Amnesty International, Human Rights Watch et Front Line, le fils du disparu a décidé de saisir la Cour pénale internationale de La Haye, en vue d’élucider les circonstances de cette disparition.
«C'est mon dernier recours», a-t-il annoncé à l'agence de presse espagnole. "Je suis le seul dans ma famille à pouvoir le faire, mes frères et ma mère vivent dans les camps de Tindouf, contrôlés par le Polisario", déplore-t-il.
Interrogé par Europa Press, un porte-parole de la délégation de la pseudo-RASD en Espagne a affirmé «ne pas être au courant» de l'affaire de Khalil Ahmed Braih. Un déni qui vient en rajouter à la détresse des frères, sœurs et enfants du disparu qui ne demandent que la vérité pour pouvoir faire le deuil de l'un des leurs.
Le cas de Khalil Ahmed Braih n’est pas unique. En effet, il y a plusieurs autres cas de disparition forcée soumis à l'Audience nationale, plus haute juridiction en Espagne. La vérité tarde toutefois à voir le jour, car Alger et le Polisario refusent de coopérer, en raison de l'implication avérée dans ses crimes de responsables algériens et de séparatistes avec à leur tête l'actuel chef du Polisario et des officiers du DRS.
Rappelons que nous avions déjà publié auparavant un appel similaire lancé par les frères de Khalil Ahmed Braih, installés respectivement à Smara et Laâyoune.