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Ces évolutions, obtenues grâce à la prudence des prévisions de recettes et à la bonne exécution de la stratégie de maîtrise de la dépense publique, confortent la capacité du gouvernement à maintenir le déficit public nettement sous 3% du PIB en 2018, pour la deuxième année consécutive, a indiqué le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmarin.
Le déficit public pour 2018 sera connu fin mars 2019 et tiendra compte de l’exécution budgétaire des administrations de sécurité sociale et des administrations publiques locales, rapporte la MAP.
Selon Bercy, l’exécution du budget de l’Etat 2018 marque le respect des engagements pris par le gouvernement, malgré une révision à la hausse de la charge de la dette et de la contribution de la France au budget européen.
«En 2018, le gouvernement a strictement tenu l’objectif de dépenses qu’il s’était fixé en loi de Finances initiale sur les dépenses totales de l’Etat (425,4 Md€), malgré une révision à la hausse en cours d’année de la charge de la dette et de notre contribution au budget européen», a affirmé le ministère.
Ce bon résultat illustre, selon Bercy, «la qualité de la construction du budget et de son exécution, en rupture avec les pratiques précédentes».
La gestion budgétaire de 2018 s’est ainsi déroulée sur une base rénovée plus respectueuse de l’autorisation parlementaire. Pour la première fois depuis plus de trente ans, aucun crédit n’a été ouvert par décret d’avance en 2018, assure la même source.
Au-delà des résultats obtenus par le gouvernement sur les dépenses de l’Etat, l’amélioration constatée en 2018 sur le solde budgétaire provient d’un «rendement meilleur qu’espéré des recettes fiscales», souligne le ministère, affirmant que les recettes fiscales se sont améliorées de 2,1 Md€ par rapport au niveau de la loi de Finances rectificative sous l’effet du dynamisme des encaissements constatés en toute fin d’année, démontrant la solidité de la croissance de l’économie française.
Ainsi, explique la même source, l’impôt sur les sociétés ressort notamment en amélioration de 1,7 Md€, après l’encaissement du 5ème acompte versé le 15 décembre par les entreprises.