La défaite du Bayern Munich contre Mayence samedi, pourrait compromettre ses chances de conserver son titre de champion d'Allemagne avec dix points de retard sur le leader, au grand désarroi de ses dirigeants qui ont tiré le signal d'alarme.
Il n'y a pas que Mayence qui surprend la Bundesliga avec son carton plein de 18 points et son historique succès à l'Allianz-Arena (2-1) lors de la 6e journée: le Bayern, 8e avec huit points, réalise son plus mauvais début de saison depuis 33 ans !
Orphelin de "Robbery". Louis van Gaal devait déjà se passer de son compatriote Arjen Robben, revenu sérieusement blessé à une cuisse de la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Depuis mardi, il est privé pour un mois de Franck Ribéry qui s'est blessé à la cheville droite.
Sans "Robbery", comme est désigné en Allemagne le duo de milieux offensifs, le Bayern est une équipe comme les autres, surtout quand les internationaux allemands Thomas Müller et Bastian Schweinsteiger n'évoluent pas à leur niveau de la saison dernière et du Mondial-2010.
Toute équipe aurait du mal à se passer des dribbles de Ribéry et du réalisme offensif de Robben (16 buts en Bundesliga la saison dernière), mais durant l'automne 2009 où les deux joueurs étaient déjà blessés, les Bavarois y sont bien parvenus.
"Passion, engagement, agressivité, ce sont des valeurs qu'on a oubliées", a constaté leur président Karl-Heinz Rummenigge.
Une attaque en berne. Avec cinq buts, dont un inscrit contre son camp par le défenseur de Mayence Bo Svensson, le Bayern a la plus mauvaise attaque de Bundesliga à égalité avec Cologne et Nuremberg.
Pire, aucun de ses attaquants n'a encore trouvé le chemin des filets: Miroslav Klose, si efficace en sélection, est redevenu titulaire, mais profite de la méforme d'Ivica Olic, tandis que Mario Gomez, plus gros transfert de l'histoire, est juste un joker.
Signe de cette impuissance, après le deuxième but de Mayence, Van Gaal a reporté tous ses espoirs dans... le défenseur central Daniel van Buyten en le repositionnant en pointe.
L'orgueil de Van Gaal. Depuis qu'il a réussi le doublé Coupe/Championnat d'Allemagne et conduit son équipe en finale de la Ligue des champions pour sa première saison en Bavière, Van Gaal peut tout se permettre.
L'entraîneur néerlandais de 59 ans n'est pas menacé. Son contrat sera prolongé cette semaine comme prévu jusqu'en 2012, indique lundi Karl-Heinz Rummenigge dans le quotidien Bild. Mais il n'est pas exempt de reproches dans la mauvaise passe du Bayern qui se rend à Bâle mardi en Ligue des champions (Gr.E). Van Gaal martelait jusque-là que son équipe avait encore progressé par rapport à la saison dernière.
Il a aussi refusé de renforcer son équipe à l'intersaison, notamment sa défense qui lui a causé quelques soucis. Il a parié sur les jeunes Diego Contento et Toni Kroos plutôt que d'utiliser l'énorme puissance financière de son club pour s'intéresser à Mesut Ízil ou Sami Khedira, partis au Real Madrid.
Il n'y a pas que Mayence qui surprend la Bundesliga avec son carton plein de 18 points et son historique succès à l'Allianz-Arena (2-1) lors de la 6e journée: le Bayern, 8e avec huit points, réalise son plus mauvais début de saison depuis 33 ans !
Orphelin de "Robbery". Louis van Gaal devait déjà se passer de son compatriote Arjen Robben, revenu sérieusement blessé à une cuisse de la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Depuis mardi, il est privé pour un mois de Franck Ribéry qui s'est blessé à la cheville droite.
Sans "Robbery", comme est désigné en Allemagne le duo de milieux offensifs, le Bayern est une équipe comme les autres, surtout quand les internationaux allemands Thomas Müller et Bastian Schweinsteiger n'évoluent pas à leur niveau de la saison dernière et du Mondial-2010.
Toute équipe aurait du mal à se passer des dribbles de Ribéry et du réalisme offensif de Robben (16 buts en Bundesliga la saison dernière), mais durant l'automne 2009 où les deux joueurs étaient déjà blessés, les Bavarois y sont bien parvenus.
"Passion, engagement, agressivité, ce sont des valeurs qu'on a oubliées", a constaté leur président Karl-Heinz Rummenigge.
Une attaque en berne. Avec cinq buts, dont un inscrit contre son camp par le défenseur de Mayence Bo Svensson, le Bayern a la plus mauvaise attaque de Bundesliga à égalité avec Cologne et Nuremberg.
Pire, aucun de ses attaquants n'a encore trouvé le chemin des filets: Miroslav Klose, si efficace en sélection, est redevenu titulaire, mais profite de la méforme d'Ivica Olic, tandis que Mario Gomez, plus gros transfert de l'histoire, est juste un joker.
Signe de cette impuissance, après le deuxième but de Mayence, Van Gaal a reporté tous ses espoirs dans... le défenseur central Daniel van Buyten en le repositionnant en pointe.
L'orgueil de Van Gaal. Depuis qu'il a réussi le doublé Coupe/Championnat d'Allemagne et conduit son équipe en finale de la Ligue des champions pour sa première saison en Bavière, Van Gaal peut tout se permettre.
L'entraîneur néerlandais de 59 ans n'est pas menacé. Son contrat sera prolongé cette semaine comme prévu jusqu'en 2012, indique lundi Karl-Heinz Rummenigge dans le quotidien Bild. Mais il n'est pas exempt de reproches dans la mauvaise passe du Bayern qui se rend à Bâle mardi en Ligue des champions (Gr.E). Van Gaal martelait jusque-là que son équipe avait encore progressé par rapport à la saison dernière.
Il a aussi refusé de renforcer son équipe à l'intersaison, notamment sa défense qui lui a causé quelques soucis. Il a parié sur les jeunes Diego Contento et Toni Kroos plutôt que d'utiliser l'énorme puissance financière de son club pour s'intéresser à Mesut Ízil ou Sami Khedira, partis au Real Madrid.
Aux caporaux le Graal de la bêtise
