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Le flou persiste toujours. Rien ne filtre pour le moment. Et même si on est arrivé aujourd'hui au stade de 1200 à 1400 titres annuellement, ces statistiques demeurent assez dérisoires. Pire encore, faute d'observatoire dressé au Maroc contrairement à la France, notre précédente invitée d'honneur, le livre plonge dans la crise de lecture. Une crise dont on est incapable de sortir indemne. D'autant plus que les éditeurs aussi bien que les auteurs souffrent d'une terrible absence de textes législatifs. «Un livre par habitant», recommande les membres de l'Unesco. Très difficile à répondre à cette recommandation. «Le Royaume ne compte qu'une centaines de bibliothèques contenant quelques millions de documents seulement. Franchement, cela ne vaut pas le coup. Peut-on être capable de répondre aux besoins de 30 millions de personnes? «Absolument, non », se désole le patron d'une édition implantée à Casablanca.
Mais après l'inauguration de la Bibliothèque nationale du Royaume, l'enjeu devient plus compliqué. Maintenant, il serait très important de miser sur le développement des bibliothèques au Maroc. Quand on sait que lire rend heureux, on se demande pourquoi un livre vendu au Maroc à 1500 exemplaires est considéré comme un best-seller! Et le tirage moyen ne dépasse jamais 1500 à 2000 exemplaires par livre. Ce qui ne peut en aucun cas ni rémunérer l'auteur, l'éditeur et le libraire ni encourager d'autres à écrire et éditer.