Style de jeu, méthode de management, choix des joueurs, possible association Gourcuff-Nasri contre la Roumanie samedi: depuis sa nomination à la tête de l'équipe de France, Laurent Blanc a radicalement modifié le visage et le mode de fonctionnement des Bleus.
Certes, il reste encore l'essentiel, les résultats, pour valider définitivement la nouvelle philosophie du sélectionneur. Avec deux défaites et une victoire en trois matches, son bilan sportif est largement insuffisant mais la rupture est bel et bien en marche et sa patte commence à se faire sentir dans la vie du groupe.
En se passant, de gré ou de force (suspensions), de certains cadres discrédités par le fiasco du Mondial (Evra, Abidal, Toulalan) et en misant tout sur une nouvelle génération, Blanc a pris à bras-le-corps le chantier de la reconstruction. Le but: trouver "un noyau dur" à l'image de ce qu'avait réussi Aimé Jacquet entre 1994 et 1998.
Sur le plan technique, l'ancien libéro, réputé pour son élégance, a logiquement mis l'accent sur la qualité de jeu avec deux références, le FC Barcelone (où il a évolué de 1996 à 1997) et Arsenal.
Dernier "coup" en date, la possible association entre Nasri et Gourcuff, les deux créateurs des Bleus pour affronter la Roumanie, samedi au Stade de France, qui pourrait rappeler aux plus anciens le fameux duo Djorkaeff-Zidane.
Les circonstances (incertitudes concernant Diaby, A. Diarra) expliquent le choix du sélectionneur, mais il y a aussi sans doute une question de principe chez cet amoureux du geste parfait.
Plus proche de ses joueurs que son prédécesseur Raymond Domenech, Blanc ne fait pas que déléguer les séances d'entraînement à ses seconds et intervient sans cesse pour recadrer tel ou tel joueur, voire à mettre la main à la patte.
Casser les petittes habitudes. Le 6 septembre à Sarajevo, la veille de la rencontre face à la Bosnie (2-0), le sélectionneur avait, durant une bonne vingtaine de minutes, fait spécifiquement travailler la relation technique entre ses quatre défenseurs.
Lundi, c'est lui qui s'est chargé des centres en fin de séance alors que certains joueurs (Benzema, Rémy, Mexès, L. Diarra) s'exerçaient devant le but.
En voulant également casser les petites habitudes des Bleus, avec notamment la programmation au Stade de France du dernier entraînement précédant les rencontres à Saint-Denis, Blanc veut aller plus loin et s'attaquer au mental de ses jeunes joueurs, qui découvrent pour la plupart les exigences du plus haut niveau international.
"Il est possible que certains joueurs soient un petit peu timorés par l'enjeu du match et par l'environnement du Stade de France, a-t-il dit lundi. Quand vous jouez dans un stade que vous ne connaissez pas, chargé d'histoire, cela peut diminuer vos moyens ou ne pas vous permettre de vous exprimer. Il faut que le Stade de France devienne notre stade."
La quête d'un préparateur mental et la venue mardi à Clairefontaine d'un "profileur issue du monde de l'entreprise" participent du même processus.
Mais pour imprimer encore davantage sa marque, Blanc, le sait mieux que quiconque: il est condamné à gagner et ce, dès samedi.
Certes, il reste encore l'essentiel, les résultats, pour valider définitivement la nouvelle philosophie du sélectionneur. Avec deux défaites et une victoire en trois matches, son bilan sportif est largement insuffisant mais la rupture est bel et bien en marche et sa patte commence à se faire sentir dans la vie du groupe.
En se passant, de gré ou de force (suspensions), de certains cadres discrédités par le fiasco du Mondial (Evra, Abidal, Toulalan) et en misant tout sur une nouvelle génération, Blanc a pris à bras-le-corps le chantier de la reconstruction. Le but: trouver "un noyau dur" à l'image de ce qu'avait réussi Aimé Jacquet entre 1994 et 1998.
Sur le plan technique, l'ancien libéro, réputé pour son élégance, a logiquement mis l'accent sur la qualité de jeu avec deux références, le FC Barcelone (où il a évolué de 1996 à 1997) et Arsenal.
Dernier "coup" en date, la possible association entre Nasri et Gourcuff, les deux créateurs des Bleus pour affronter la Roumanie, samedi au Stade de France, qui pourrait rappeler aux plus anciens le fameux duo Djorkaeff-Zidane.
Les circonstances (incertitudes concernant Diaby, A. Diarra) expliquent le choix du sélectionneur, mais il y a aussi sans doute une question de principe chez cet amoureux du geste parfait.
Plus proche de ses joueurs que son prédécesseur Raymond Domenech, Blanc ne fait pas que déléguer les séances d'entraînement à ses seconds et intervient sans cesse pour recadrer tel ou tel joueur, voire à mettre la main à la patte.
Casser les petittes habitudes. Le 6 septembre à Sarajevo, la veille de la rencontre face à la Bosnie (2-0), le sélectionneur avait, durant une bonne vingtaine de minutes, fait spécifiquement travailler la relation technique entre ses quatre défenseurs.
Lundi, c'est lui qui s'est chargé des centres en fin de séance alors que certains joueurs (Benzema, Rémy, Mexès, L. Diarra) s'exerçaient devant le but.
En voulant également casser les petites habitudes des Bleus, avec notamment la programmation au Stade de France du dernier entraînement précédant les rencontres à Saint-Denis, Blanc veut aller plus loin et s'attaquer au mental de ses jeunes joueurs, qui découvrent pour la plupart les exigences du plus haut niveau international.
"Il est possible que certains joueurs soient un petit peu timorés par l'enjeu du match et par l'environnement du Stade de France, a-t-il dit lundi. Quand vous jouez dans un stade que vous ne connaissez pas, chargé d'histoire, cela peut diminuer vos moyens ou ne pas vous permettre de vous exprimer. Il faut que le Stade de France devienne notre stade."
La quête d'un préparateur mental et la venue mardi à Clairefontaine d'un "profileur issue du monde de l'entreprise" participent du même processus.
Mais pour imprimer encore davantage sa marque, Blanc, le sait mieux que quiconque: il est condamné à gagner et ce, dès samedi.
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