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Pour y arriver, une rencontre a été organisée le 19 novembre au siège de la province entre les autorités locales et les investisseurs privés et publics pour définir les priorités et les attentes, détecter les contraintes qui entravent leurs investissements et élaborer une feuille de route précisant les objectifs escomptés. « On a besoin d’un cadre de partenariat clair qui définit les engagements de l’ensemble des acteurs concernés », a indiqué Nabil Kharoubi, gouverneur de la ville de Larache dans son allocution d’ouverture.
Selon lui, les autorités locales doivent accompagner le secteur public notamment dans ce contexte de crise qui touche les marchés exportateurs. Une situation qui appelle fortement les investisseurs marocains à diversifier leur clientèle en prospectant d’autres marchés comme ceux de l’Amérique du Nord ou de l’Asie.
Pourtant, une question demeure : pourquoi investir dans la région ? Quels sont ses atouts et potentiels ? Pour les autorités locales, Larache fait partie intégrante de la région Tanger-Tétouan considérée en tant que pôle de croissance économique par excellence, comme en témoignent les investissements importants réalisés dans différents secteurs. Mieux, la ville se positionne en force en matière d’agriculture et de pêche.
Ainsi, au niveau de l’agriculture, Larache dispose d’une superficie agricole utile représentant 31,4% de la superficie totale de la région. Elle se positionne aussi comme le premier producteur de fraises et de légumes au niveau national avec respectivement 80% et 77%.
En effet, le secteur bénéficie d’une position stratégique permettant une grande proximité des marchés locaux et européens et d’un périmètre irrigué (le Loukos) donnant une palette de produits diversifiée. Sans compter les avantages compétitifs de plusieurs produits.
Le secteur bénéficie également d’une offre importante et typique de produits du terroir et d’une main-d’œuvre qualifiée.
Des atouts qui restent cependant handicapés par certaines contraintes comme la prédominance de la micropropriété, le faible taux d’immatriculation, la faible capacité des investissements et du recours au financement, le manque d’une plate-forme de commercialisation et d’organisation des circuits commerciaux ainsi que la faible valorisation des produits du terroir.
S’agissant du secteur de la pêche maritime, Larache a enregistré une production estimée à 21.200 tonnes en 2011 générant un chiffre d’affaires de 290 MDH. En effet, la ville s’étend sur une côte de 80 km et bénéficie de sa proximité de zones de pêche poissonneuses et de la diversité des types de pêches pratiquées ainsi que de la présence d’industries de transformation et de valorisation.
Reste à noter que ce secteur n’échappe pas lui-même à certaines contraintes relatives à la faiblesse du tissu industriel et de valorisation des produits de la pêche ainsi que de l’irrégularité des approvisionnements des unités industrielles.