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Cette base est en charge de la sécurité de l’aéroport international d’Alep et de l’aéroport militaire d’Al-Nairab, selon l’OSDH qui s’appuie sur un large réseau de militants et de médecins.
Mardi, les rebelles avaient pris le contrôle de l’aéroport militaire d’Al-Jarrah, s’emparant de munitions et d’avions MIG, et lancé des attaques sur d’autres bases aériennes de la région, faisant des dizaines de morts des deux côtés.
La progression des rebelles n’a cependant pas empêché les avions du régime de bombarder les environs de Sfeira, au sud-est d’Alep et Al-Bab au nord-ouest de la ville, selon l’OSDH.
Dans la ville d’Alep, l’électricité et l’eau étaient coupées pour la quatrième journée d’affilée dans la grande métropole du Nord.
Plus au Sud, des combats ont eu lieu sur deux principales autoroutes à l’est et à l’ouest de la ville de Homs (centre) et d’après la Commission générale de la révolution syrienne, l’armée de l’air a mené au moins dix raids sur la localité rebelle de Deir Al-Assafir, dans la région de Damas.
Dans la capitale même, les chars de l’armée ont pilonné le quartier de Jobar (est), tuant au moins 13 civils, selon l’OSDH.
Au moins 145 personnes, dont 66 civils, 25 soldats et 54 rebelles, ont été tuées mercredi à travers la Syrie, selon un bilan de l’OSDH.
Face à des violences qui ont fait selon l’ONU environ 70.000 morts en près de deux ans, alors que les appels au dialogue se multiplient, la Russie a annoncé que le chef de l’opposition, Ahmed Moaz Al-Khatib, ainsi que le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, devaient effectuer des visites à Moscou dans les prochaines semaines.
Le chef de la Coalition de l’opposition syrienne doit se rendre à Moscou «d’ici deux-trois semaines», a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov, cité par l’agence Ria Novosti, ajoutant que la date exacte n’avait pas encore été fixée.
De son côté, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, doit venir dans la capitale russe d’ici la fin février.
A Damas, le ministère des Affaires étrangères «s’est félicité de l’invitation faite pour une rencontre avec son homologue russe», assurant que le chef de la diplomatie syrienne ne rencontrerait pas M. Khatib et insistant que tout dialogue avec l’opposition n’aurait lieu que «sur le sol syrien».
Par ailleurs, le Qatar, qui soutient la rébellion syrienne, a confié le bâtiment de l’ambassade de Syrie à Doha à l’opposition.