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Lors d’une réunion tenue récemment et au cours laquelle il a passé en revue plusieurs points dont la rentrée universitaire 2012-2013, le cahier revendicatif et les questions relatives à la recherche scientifique, l'encadrement et la formation, le syndicat a dénoncé la situation catastrophique de l'enseignement supérieur au Maroc. Il cite, à titre d'exemple, l'impossibilité de respecter les normes pédagogiques à cause du surpeuplement et du manque d’équipements nécessaires pour mener à bien la mission de l'enseignement et de la recherche scientifique (salles, amphis, moyens pédagogiques, équipements des laboratoires, salles des professeurs, situation sociale des étudiants, manque de ressources humaines…).
Il a, en outre, exprimé son refus du plan gouvernemental 2013-2016, car celui-ci constitue « le prolongement des projets et plans antérieurs qui se sont avérés un échec et qui ont eu des répercussions négatives sur l'enseignement dans notre pays ».
La politique du gouvernement actuel dans le domaine de l'enseignement est aussi pointée du doigt par le SNESup qui l'a qualifiée de «néolibérale dictée par les institutions financières internationales dans l'objectif de mettre fin à la gratuité et en faisant de l'enseignement une simple marchandise». Et d'ajouter que «l'avenir de l'Université qui est tributaire d'une politique populaire, nationale et démocratique, nécessite une réforme globale».
Le syndicat a d’autre part exhorté le gouvernement à mettre en application les dispositions de l'accord du 29 avril 2011 en vue de régler la situation financière des professeurs et leur permettant de récupérer leurs années d'ancienneté et de régler également la situation des professeurs détenteurs d'un doctorat français qui ont été lésés par l'application des articles 2 et 5 du décret daté du 1er juillet 2011.
Le bureau local du SNESup s'est, par ailleurs, solidarisé avec le professeur Raouf El Mousadi et s'est dit prêt à lutter pour qu'il recouvre tous ses droits matériels et moraux.