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La femme parlementaire arabe a réalisé, au cours des dernières années, des acquis importants dans la vie politique, lui permettant d'augmenter sa représentation dans les Parlements arabes de 3,7% en 2004 à 19,1% en 2015. Toutefois, elle aspire à participer davantage à la prise de décisions aux côtés des hommes malgré les défis qui ont exigé une mobilisation régionale unifiée dans le cadre du réseau des parlementaires arabes pour l'égalité "Ra'edat".
En effet, la représentation des femmes au Parlement atteint plus de 30% en Tunisie, en Algérie et au Soudan, alors qu'elle se situe à 17% au Maroc et ne dépasse pas les 2% dans les autres pays arabes. Quant aux femmes saoudiennes, autorisées à voter et à se présenter pour la première fois dans l'histoire du pays, elles sont parvenues à percer sur la scène politique avec 17 élues aux élections municipales.
Cette représentation des femmes a augmenté grâce aux systèmes électoraux adoptés qui reposent sur les quotas qui accordent aux femmes plus de chance pour être représentées dans les Parlements par rapport aux systèmes basés sur le principe de la majorité.
Malgré la spécificité du contexte de chaque pays, la femme fait face à des défis communs qui limitent sa participation à la vie politique, avant et après les élections, notamment la discrimination et les pressions sociales, a indiqué le rapport publié sous le titre "Situation actuelle des femmes parlementaires dans les pays arabes", et distribué à l'occasion du lancement des travaux du Forum "Ra'edat" 2016 des femmes parlementaires arabes pour l'égalité, organisé les 9 et 10 février à Rabat.
La femme fait encore face à plusieurs obstacles limitant sa participation à la vie politique, notamment l'idée régnante au sein des partis politiques selon laquelle la femme ne dispose pas des compétences exigées, ainsi que la pauvreté et le manque d'accès à l'information et à l'éducation, a expliqué un document publié par le programme régional pour l'autonomisation économique et politique des femmes dans la région du Sud de la Méditerranée intitulé "Un bond en avant pour les femmes" en collaboration entre l'Union européenne et l'ONU-Femmes dans le monde arabe.
Il est difficile pour une femme d'obtenir une position de responsabilité au sein d'un parti politique parce que les femmes sont perçues comme dépourvues de qualités de leadership et comme ayant moins de chances de gagner des scrutins.
Les critères et les formes culturelles courantes n'encouragent pas la participation directe des femmes aux côtés des hommes. La plupart des études montrent que les pays arabes pensent que les hommes sont des dirigeants politiques meilleurs que les femmes. Cette idée courante et négative est souvent consolidée par les médias.
Les menaces, le harcèlement verbal ou l'intimidation au cours des élections sont parmi les contraintes auxquelles font face les femmes au sein de la vie politique. Si elles sont élues, les femmes doivent s'intégrer dans une institution essentiellement conçue par des hommes, et à laquelle elles auront à se conformer.
Alors que des études et recherches indiquent que la participation de la femme dans la prise de décisions politiques produit un impact positif sur la stabilité des pays, les secteurs de l'enseignement, des infrastructures, de la santé sur le plan national ainsi que sur le développement économique et le niveau de vie.
En effet, la représentation des femmes au Parlement atteint plus de 30% en Tunisie, en Algérie et au Soudan, alors qu'elle se situe à 17% au Maroc et ne dépasse pas les 2% dans les autres pays arabes. Quant aux femmes saoudiennes, autorisées à voter et à se présenter pour la première fois dans l'histoire du pays, elles sont parvenues à percer sur la scène politique avec 17 élues aux élections municipales.
Cette représentation des femmes a augmenté grâce aux systèmes électoraux adoptés qui reposent sur les quotas qui accordent aux femmes plus de chance pour être représentées dans les Parlements par rapport aux systèmes basés sur le principe de la majorité.
Malgré la spécificité du contexte de chaque pays, la femme fait face à des défis communs qui limitent sa participation à la vie politique, avant et après les élections, notamment la discrimination et les pressions sociales, a indiqué le rapport publié sous le titre "Situation actuelle des femmes parlementaires dans les pays arabes", et distribué à l'occasion du lancement des travaux du Forum "Ra'edat" 2016 des femmes parlementaires arabes pour l'égalité, organisé les 9 et 10 février à Rabat.
La femme fait encore face à plusieurs obstacles limitant sa participation à la vie politique, notamment l'idée régnante au sein des partis politiques selon laquelle la femme ne dispose pas des compétences exigées, ainsi que la pauvreté et le manque d'accès à l'information et à l'éducation, a expliqué un document publié par le programme régional pour l'autonomisation économique et politique des femmes dans la région du Sud de la Méditerranée intitulé "Un bond en avant pour les femmes" en collaboration entre l'Union européenne et l'ONU-Femmes dans le monde arabe.
Il est difficile pour une femme d'obtenir une position de responsabilité au sein d'un parti politique parce que les femmes sont perçues comme dépourvues de qualités de leadership et comme ayant moins de chances de gagner des scrutins.
Les critères et les formes culturelles courantes n'encouragent pas la participation directe des femmes aux côtés des hommes. La plupart des études montrent que les pays arabes pensent que les hommes sont des dirigeants politiques meilleurs que les femmes. Cette idée courante et négative est souvent consolidée par les médias.
Les menaces, le harcèlement verbal ou l'intimidation au cours des élections sont parmi les contraintes auxquelles font face les femmes au sein de la vie politique. Si elles sont élues, les femmes doivent s'intégrer dans une institution essentiellement conçue par des hommes, et à laquelle elles auront à se conformer.
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