
Les autorités égyptiennes affirment tenir la situation en main, que le calme est revenu dans les rues cairotes comme à Himya, Demyate …Le ministère de l’Intérieur se veut de surcroît intransigeant. Plus «aucun mouvement provocateur ou rassemblement de protestation, ou quelque marche ou manifestation ne sera autorisé. Des procédures judiciaires immédiates seront engagées et les participants seront remis aux autorités judiciaires», tranche-t-il.
Il ne devait s’agir en fait que d’«une journée de colère» que d’aucuns ont mis sur l’effet «boule de neige» suscité par l’exemple de la Tunisie dont le président a pris la poudre d’escampette pour se trouver, aujourd’hui, au centre d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui et son épouse pour «acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers (…) et transferts illicites de devises à l’étranger».
Ce ne sont d’ailleurs pas les raisons de colère qui devraient manquer en Egypte, un pays de quelque 80 millions d’habitants et dont 40% se trouvent contraints de vivre avec moins de 2 dollars par jour et par habitant.