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La gestion de l’eau tient salon à Casablanca

La IVème édition du SITeau aura lieu du 14 au 17 courant

Samedi 10 Janvier 2015

La gestion de l’eau tient salon à Casablanca
La ville blanche abritera, du 14 au 17 janvier courant, la 4ème édition du Salon international des technologies de l’eau et de l’assainissement «SITeau». Comme à l’accoutumée, cet événement aura lieu, à l’ex-Cathédrale du Sacré Cœur (Angle Boulevard Rachidi et Rue d’Alger à Casablanca), qui a accueilli depuis le début, les trois précédentes éditions en mettant à disposition une surface d’exposition de 2000 m2. C’est ce qu’a annoncé, officiellement, Houria Tazi Sadeq, présidente de l’Alliance Maghreb-Machrek pour l’eau (ALMAE), lors d’un point de presse organisé récemment dans la capitale économique. «Cette plate-forme devenue incontournable offre un espace de rencontres, de débats et d’échanges inter opérateurs et avec les acteurs de ce secteur, facteur de développement durable dans un contexte très porteur au Maroc, en Méditerranée, en Afrique et dans le reste du monde», a-t-elle déclaré avant de préciser que ce salon bénéficie du soutien des institutionnels et des parties prenantes dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie – par l’eau et pour l’eau - ainsi que du label du 7ème Forum mondial de l’eau, qui se tiendra du 12 au 17 avril 2015 à Daegu Gyeongbuk, en Corée du Sud et où le Maroc décerne le prestigieux Prix Hassan II d’une valeur de 100.000 dollars.
Au menu, une conférence, des débats, des ateliers…
Dans la foulée, Mme Tazi a énoncé un riche programme de cette manifestation comprenant outre des ateliers spécifiques pour les étudiants afin de leur expliquer que toutes les filières sont concernées par l’eau et peuvent en faire un métier et permettre des créations d’entreprises, une animation et des visites au profit d’écoliers.
En effet, le SITeau, regroupant plusieurs organismes nationaux et internationaux, sera marqué par l’organisation d’une conférence internationale, animée par des experts de hauts niveau sur le thème «Eau, industrie et économie circulaire», organisée durant les 14 et 15 janvier à partir de 14h30, d’une rencontre baptisée Multaqa Attalib, prévue le lendemain 16 courant à la même heure et qui sera dédiée à des étudiants et à des jeunes préalablement sélectionnés autour de la thématique : «Eau, économie verte et création d’entreprises » ainsi que d’un espace écoliers intitulé : « Je participe à la protection de l’eau» programmé pour le 17 janvier à 9h30.
Dans ce sens, Houria Tazi souligne que les débats seront l’occasion de s’interroger, de proposer des voies alternatives, de valoriser les bonnes pratiques et de tirer des leçons d’expériences non abouties, sachant que d’un côté les atteintes à l’environnement ont un coût, tandis que de l’autre la protection de l’environnement permet d’éviter et/ou de diminuer les coûts sociaux et économiques et donc de redéployer les moyens économisés.
Pour la présidente de «ALMAE», le monde globalisé est soumis à des «contraintes aux limites» et les crises qui traversent le monde (énergétique, alimentaire, financière, climatique), tendent à convaincre de la nécessité d’un nouveau type de croissance économique avec des mesures destinées à promouvoir l’économie dite verte ou encore circulaire où l’environnement n’est plus considéré comme une charge mais comme un atout. Et de préciser que pour les opérateurs, quels que soient leur secteur d’activité et leur taille, la question n’est plus de savoir s’ils sont concernés par la dynamique en faveur du développement durable, mais plutôt comment exister avec ce nouveau paradigme, devenu un facteur déterminant de compétitivité et leur permettant d’être qualifiés de socialement responsables.
De ce fait, elle met ainsi en exergue un nouveau paradigme économique qui émerge, en l’occurrence le concept d’économie circulaire qui offre un axe pertinent d’évolution de notre système socioéconomique, notant qu’en tant que voie dite « alternative », il vise à diminuer le gaspillage des ressources, à en augmenter l’efficacité d’utilisation, à diminuer leur impact sur l’environnement, à augmenter le bien-être et ce, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services).
Selon Mme Tazi, il s’agit, en somme, de faire plus et mieux avec moins. Le La est ainsi donné par l’une des organisateurs du SITeau qui explique que l’idée du salon est parti ed’une initiative citoyenne, qu’il a évolué au fil des éditions et qu’il compte, bel et bien, continuer sur sa lancée.
Le SITeau dont l’entrée est ouverte gratuitement au grand public, est co-organisé aussi par Field attitude et la Chaire interdisciplinaire pour une gestion durable de l’eau de l’UNESCO.


Meyssoune Belmaza

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