-
L’Agence nationale des eaux et forêts tenue de faire avec
-
La Déclaration du Bahreïn appelle au déploiement de forces internationales de maintien de la paix, relevant des Nations unies, dans les territoires palestiniens occupés
-
Nous réaffirmons que la bande de Gaza fait partie intégrante des territoires palestiniens et de l'Etat palestinien unifié
-
Au CPS de l'UA, le Maroc réitère l’impératif de l’approche Nexus paix, sécurité et développement pour la prévention des conflits en Afrique
-
Des élèves palestiniens en visite au siège du CSEFRS
Au cours des trois dernières années, la Chambre des conseillers a pu créer une dynamique dans le renforcement du processus démocratique comme choix stratégique à même de donner plus de crédibilité aux institutions représentatives. Le bilan législatif est la meilleure preuve de la volonté affichée par toutes ses composantes, qu’elles soient locales, professionnelles ou syndicales, de promouvoir ses réalisations dans les diverses fonctions constitutionnelles.
Quand on passe en revue l’ensemble des réalisations de la deuxième Chambre on note que sur le plan législatif, 144 textes ont été adoptés dont 126 à l’unanimité, 18 à la majorité alors que 8 ont été amendés. L’autre mission importante qui incombe à cette Chambre est celle du contrôle du gouvernement. Dans ce cadre, les séances des questions orales ainsi que les séances mensuelles avec le chef du gouvernement font ressortir tout l’intérêt porté à cette fonction notamment ce qui se rapporte à la bonne gouvernance et la gestion des deniers publics. C’est ainsi que 436 interpellations pour affaires urgentes ont été enregistrées de même que 1938 questions orales et instantanées. Le gouvernement a, pour sa part, répondu à 1328 questions soit un pourcentage de 69%. Pour suivre le courant et être dans l’air du temps du modernisme, une ouverture sur l’environnement s’avère nécessaire. C’est ce à quoi s’est engagée la Chambre des conseillers en ouvrant ses portes aux étudiants et chercheurs et aux différents acteurs qui souhaiteraient s’informer de l’action parlementaire et des mécanismes de travail de la Chambre. C’est dans cet esprit que plusieurs rencontres et forums en collaboration avec d’autres institutions, comme le Conseil économique social, la Commission consultative de la régionalisation, le Conseil de la concurrence et le Conseil national des droits de l’Homme, ont été organisés. Il faut citer également le colloque international organisé par la Chambre des conseillers en partenariat avec l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée sur “Les défis énergétiques dans l’espace euro-méditerranéen”. Le coût global de ces journées d’études est de l’ordre de 950.000 DH.
Autre volet non moins important est celui de la diplomatie parlementaire. L’activité de la Chambre a été assez intense. Une forte représentativité dans diverses manifestations internationales avec 151 missions. Mieux encore, le Parlement s’est vu accorder la qualité de « partenaire pour la démocratie » de la part de l’association parlementaire du Conseil d’Europe.
Toutes ces activités et ces réalisations ne sauraient avoir lieu en l’absence d’une certaine discipline. Allusion a été faite à l’absentéisme dans les rangs des conseillers. Il va sans dire que M. Biadillah déplore ce genre de comportement et appelle à plus de responsabilité. A cet effet, il a mis notamment l’accent sur l’importance de la productivité.