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Portée par la demande intérieure, « cette croissance s'est réalisée dans un contexte marqué par une forte inflation et un creusement du besoin de financement de l'économie nationale », a souligné l’institution publique dans une note d'information relative aux comptes nationaux provisoires de l'année 2024 rendue publique récemment.
Selon l'arrêté des comptes nationaux de l'année 2024, les activités non agricoles ont connu une hausse en volume de 4,5%, tandis que celles du secteur agricole ont accusé une baisse de 4,8% », indique le HCP.
Dans le détail, le Haut-commissariat note que la valeur ajoutée du secteur primaire (en volume) a accusé un recul de 4,5% au cours de l’année dernière après une hausse de 1,8% l’année précédente.
L’institution justifie cette baisse principalement par le recul de l’activité agricole de 4,8%, après une progression de 1,5% en 2023, ainsi que par le net ralentissement de la pêche, dont la croissance a chuté de 6,9% à 2,6%.
Dans sa note, il ressort également que la valeur ajoutée du secteur secondaire a réalisé une progression notable au terme de l’année écoulée.
D’après le HCP, elle est passée de 0,8% à 4,2% en 2024, suite à la hausse des valeurs ajoutées de l’industrie d’extraction de 13% au lieu d’une baisse de 4,2%, du bâtiment et travaux publics (5% au lieu de 0,3%), de l’industrie manufacturière (3,3% au lieu d’une hausse de 3,1%) ainsi que de l’électricité, gaz, eau, assainissement et déchets (2,6% au lieu d’une baisse de 10,6%).
Les données recueillies montrent, par ailleurs, que « la valeur ajoutée du secteur tertiaire a connu un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 5% en 2023 à 4,6% », relève le Haut-commissariat expliquant que la VA a été marquée par le ralentissement des activités « Hébergement et restauration » (9,6% au lieu de 23,5%), « Recherche et développement et les services rendus aux entreprises » (4,2% au lieu de 6,8%) ainsi que « Information et communication » (3% au lieu d’une baisse de 5,2%).
Selon toujours l’institution publique, la VA du secteur tertiaire a en outre été marquée par l’accélération de la croissance des activités « Transport et entreposage » (7,4% au lieu de 6,8%), « Services financiers et assurances » (7,3% au lieu de 5,2%), « Commerce et réparation de véhicules » (4,1% au lieu de 3%), « Services de l’éducation, de la santé et Action sociale » (6,6% au lieu de 4,6%) ainsi que « Services rendus par l’administration publique générale et sécurité sociale » (4,1% au lieu de 2,1%).
Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu une amélioration de son taux d’accroissement passant de 3,7% en 2023 à 4,5% en 2024.
Dans ces conditions, et compte tenu de la hausse de 7,5% du volume des impôts nets des subventions sur les produits, le Produit intérieur brut (PIB) en volume a enregistré une hausse de 3,8% en 2024 au lieu de 3,7% une année auparavant.
Il est à noter qu’aux prix courants, le Produit intérieur brut (PIB) a enregistré une hausse de 7,9 % durant l’année 2024 au lieu de 11% en 2023, ce qui s’est traduit ainsi par une hausse du niveau général des prix de 4,1%.
Alain Bouithy
La demande intérieure a augmenté de 5,8% en 2024 au lieu de 4,9% en 2023 contribuant, ainsi, positivement à la croissance économique nationale de 6,3 points au lieu de 5,4 points une année auparavant.
C’est ainsi que les dépenses de consommation finale des ménages et des ISBLSM ont connu une hausse de 3,4% au lieu de 4,8%, avec une contribution à la croissance de 2,1 points au lieu de 3 points.
De son côté, l’investissement brut (formation brute de capital fixe, variation des stocks et acquisition nette d’objets de valeurs) a connu un taux d’accroissement de 10,9% contre 4,3% en 2023, contribuant ainsi à la croissance de 3,2 points au lieu de 1,3 point.
Le taux d’accroissement de la consommation finale des administrations publiques, de sa part, a affiché une augmentation de 5,6% au lieu de 6,1%, avec une contribution positive à la croissance de 1 point au lieu de 1,2 point l’année précédente.