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Réunis en marge de la COP30, les deux pays sont parvenus à un compromis inhabituel : la Turquie obtiendrait la présidence et l’organisation du sommet, tandis que l’Australie conduirait les négociations climatiques tout au long de l’année 2026, une répartition des rôles sans précédent dans l’histoire du processus onusien.
Chris Bowen, ministre australien du Climat, a reconnu des «concessions importantes» consenties par les deux gouvernements. La traditionnelle pré-COP serait organisée dans le Pacifique, une priorité défendue de longue date par Canberra.
Malgré ce premier accord, les discussions ne sont «pas encore formellement conclues». Une nouvelle session de négociations est prévue cette semaine afin d’arracher un consensus entre les quelque 200 Parties à la Convention climat.
Un négociateur turc a confirmé qu’« aucun accord final, pour l’heure, n’a été scellé ».
Le choix du pays hôte pour 2026 butait depuis plus d’un an sur l’absence de consensus au sein du groupe « Europe de l’Ouest et autres Etats » (WEOG), qui rassemble notamment l’Australie, la Turquie, les Etats-Unis, le Canada et les pays européens.
L’Australie bénéficiait d’un large soutien, mais Ankara refusait de se retirer de la course, allant jusqu’à proposer une coprésidence du sommet, une option rejetée par Canberra.
Sans accord, la COP31 aurait dû par défaut se tenir en Allemagne, siège du secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Sur le plan climatique, la Turquie s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2053, mais sa trajectoire est jugée insuffisante par plusieurs organismes indépendants, dont Climate Action Tracker, qui qualifie ses engagements de « critiquement insuffisants ».
Ankara ne prévoit pas de réduction brute de ses émissions d’ici 2035, mais seulement une croissance plus faible qu’actuellement.
La COP31 devra poursuivre les chantiers ouverts à Belém : financement climatique, transition énergétique, révision des contributions nationales et mesures visant à combler l’écart entre les trajectoires d’émissions actuelles et les objectifs de l’Accord de Paris.
La tenue du sommet en Turquie, et la direction des négociations par l’Australie, dépend toutefois de l’accord final attendu avant la clôture de la COP30 vendredi.







