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Samedi 22 mai, la Skala a retrouvé sa splendeur d'antan. De place forte édifiée pour la défense de la baie de Casablanca, elle est devenue, le temps d'une soirée, un lieu de rayonnement de la culture hassanie.
Une foule compacte a fait le déplacement en l'occasion pour admirer la qualité des chants en vogue dans nos provinces du Sud. Une soirée musicale sahraouie mémorable qui a permis au public nombreux de redécouvrir cette composante importante de la culture marocaine.
Tout au long de cette soirée organisée dans le cadre du Festival printanier de Sidi Belyout, le public a eu droit à un spectacle haut en couleur où habits traditionnels du Sud marocain et chants hassanis faisaient la paire. Au programme de la soirée, il y avait le groupe Angham de Dakhla, la troupe Batoul de Laâyoune et le groupe Jaaba.
Cette soirée a été marquée par l'hommage rendu à Taleb Bouya Laatig, directeur du Centre des études et des recherches de Laâyoune, membre de l'Union des écrivains du Maroc et grand connaisseur de la poésie hassanie.
Ibrahim El Hussien, critique d'art, a été aussi honoré en l'occasion. Il a reçu le Prix Chariqa 2010 de la critique d'art pour son étude sur l'illusion de modernité dans l'art plastique.
Une foule compacte a fait le déplacement en l'occasion pour admirer la qualité des chants en vogue dans nos provinces du Sud. Une soirée musicale sahraouie mémorable qui a permis au public nombreux de redécouvrir cette composante importante de la culture marocaine.
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Ibrahim El Hussien, critique d'art, a été aussi honoré en l'occasion. Il a reçu le Prix Chariqa 2010 de la critique d'art pour son étude sur l'illusion de modernité dans l'art plastique.