La justice britannique a commencé à examiner mardi un litige entre les ayants droit des ex-membres de The Jimi Hendrix Experience et la maison de disque Sony Music autour des droits des disques enregistrés par le groupe de rock dans les années 60.
Les ayants droit du bassiste Noel Redding et du batteur Mitch Mitchell - tous deux Britanniques - poursuivent Sony Music Entertainment UK, l'accusant de ne pas leur avoir versé de droits d'auteur depuis des décennies, malgré l'utilisation commerciale des titres de trois albums réalisés par le groupe.
Entre 1966 et 1969 The Jimi Hendrix Experience, monté autour du légendaire guitariste américain, a enregistré trois disques: "Are You Experienced", "Axis: Bold As Love" et "Electric Ladyland".
Le trio se sépare en 1969 et Jimi Hendrix décède d'une overdose en septembre 1970.
Au cœur du litige figure la question de savoir si les contrats rédigés à l'époque des disques vinyles s'appliquent également aux usages numériques, apparus par la suite, et si de nouveaux droits créés pour les interprètes par la législation britannique bien après la fin du groupe peuvent autoriser les ayants droit de Noel Redding et Mitch Mitchell à réclamer le paiement de droits d'auteur.
Si la justice donne raison aux plaignants, un second procès déterminera ultérieurement le montant des dommages qu'ils pourront recevoir.
Noel Redding et Mitch Mitchell sont décédés dans les années 2000 "dans une relative pauvreté, n'ayant presque rien gagné des enregistrements qui ont défini leurs carrières et leurs vies," ont fait valoir les avocats de leurs ayants droit dans des documents écrits transmis à la Haute Cour de Londres.
Le duo a été "marginalisé" par les producteurs, les administrateurs des ayants droit de Jimi Hendrix et maintenant, par une "multinationale qui refuse de reconnaître ou de rémunérer leurs droits d'auteur et leurs droits d'interprète," ont-ils insisté.
De son côté, Sony Music Entertainment UK soutient que la propriété des droits d'auteur sur les enregistrements sonores appartenait aux producteurs et non aux musiciens, en vertu de l'accord conclu dans les années 60, et que des documents signés dans les années 70 autorisaient l'exploitation des enregistrements "par tous moyen et méthode connus ou à connaître".
Mais les avocats des ayants droits des deux musiciens estiment que l'exploitation numérique, notamment le streaming, ne pouvait pas être envisagée à l'époque de ces contrats.
Le procès doit se poursuivre jusqu'au 18 décembre, et le jugement sera rendu ultérieurement par écrit.
Les ayants droit du bassiste Noel Redding et du batteur Mitch Mitchell - tous deux Britanniques - poursuivent Sony Music Entertainment UK, l'accusant de ne pas leur avoir versé de droits d'auteur depuis des décennies, malgré l'utilisation commerciale des titres de trois albums réalisés par le groupe.
Entre 1966 et 1969 The Jimi Hendrix Experience, monté autour du légendaire guitariste américain, a enregistré trois disques: "Are You Experienced", "Axis: Bold As Love" et "Electric Ladyland".
Le trio se sépare en 1969 et Jimi Hendrix décède d'une overdose en septembre 1970.
Au cœur du litige figure la question de savoir si les contrats rédigés à l'époque des disques vinyles s'appliquent également aux usages numériques, apparus par la suite, et si de nouveaux droits créés pour les interprètes par la législation britannique bien après la fin du groupe peuvent autoriser les ayants droit de Noel Redding et Mitch Mitchell à réclamer le paiement de droits d'auteur.
Si la justice donne raison aux plaignants, un second procès déterminera ultérieurement le montant des dommages qu'ils pourront recevoir.
Noel Redding et Mitch Mitchell sont décédés dans les années 2000 "dans une relative pauvreté, n'ayant presque rien gagné des enregistrements qui ont défini leurs carrières et leurs vies," ont fait valoir les avocats de leurs ayants droit dans des documents écrits transmis à la Haute Cour de Londres.
Le duo a été "marginalisé" par les producteurs, les administrateurs des ayants droit de Jimi Hendrix et maintenant, par une "multinationale qui refuse de reconnaître ou de rémunérer leurs droits d'auteur et leurs droits d'interprète," ont-ils insisté.
De son côté, Sony Music Entertainment UK soutient que la propriété des droits d'auteur sur les enregistrements sonores appartenait aux producteurs et non aux musiciens, en vertu de l'accord conclu dans les années 60, et que des documents signés dans les années 70 autorisaient l'exploitation des enregistrements "par tous moyen et méthode connus ou à connaître".
Mais les avocats des ayants droits des deux musiciens estiment que l'exploitation numérique, notamment le streaming, ne pouvait pas être envisagée à l'époque de ces contrats.
Le procès doit se poursuivre jusqu'au 18 décembre, et le jugement sera rendu ultérieurement par écrit.









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