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Selon Vicki Huddleston, ambassadrice des Etats-Unis au Mali de 2002 à 2005, chargée des affaires africaines au Secrétariat à la Défense de juin 2009 à décembre 2011, l'argent a transité par le gouvernement malien avant de finir, pour partie, dans les mains d'Al Qaïda au Maghreb (Aqmi), qui a revendiqué l'enlèvement.
La France a toujours nié avoir versé la moindre rançon pour résoudre des prises d'otages à l'étranger. Claude Guéant, secrétaire général de la présidence française de mai 2007 à février 2011, puis ministre de l'Intérieur jusqu'à mai 2012, sous le mandat de Nicolas Sarkozy, a démenti vendredi tout versement de rançon. Les quatre otages d'Arlit se trouveraient actuellement dans le Nord du Mali avec les trois autres Français enlevés au Sahel.
"Il y a deux ans, Aqmi a pris des Français en otages dans une mine d'uranium dans le Nord du Niger, et pour faire libérer ces otages, la France a payé une rançon d'environ 17 millions de dollars", a raconté Vicki Huddleston, aujourd'hui à la retraite.
"Je suppose que la plupart des gens étaient au courant, les Algériens particulièrement savaient ce qui se passait quand des otages étaient libérés", a affirmé l'ex-diplomate.
Selon elle, les Européens ont versé 89 millions de dollars entre 2004 et 2011 pour obtenir des libérations d'otages. C'est "le chiffre dont j'ai entendu parler et que j'ai vu écrit noir sur blanc".