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Cette avancée stratégique ouvre la voie à la création d’une plateforme nationale de reprogrammation et de différenciation cellulaire, au service de la recherche biomédicale, de la médecine personnalisée et des thérapies innovantes, précise la Fondation dans un communiqué.
"Cette réussite confirme la vocation de notre Fondation à faire du Maroc un pôle de référence en recherche et innovation médicale, au service des grands enjeux de santé publique", indique le directeur du Centre Mohammed VI de la recherche et de l'innovation, cité par la même source.
Les cellules iPS, issues d’un simple prélèvement sanguin, possèdent deux propriétés remarquables, à savoir la capacité de se différencier en n’importe quel type cellulaire de l’organisme et la faculté de se multiplier indéfiniment.
Ces atouts en font un outil révolutionnaire pour modéliser des maladies humaines à partir des cellules d’un patient, tester l’efficacité et la sécurité de nouveaux médicaments dans des conditions proches de la réalité physiologique, développer des thérapies régénératives pour réparer des tissus vitaux (cœur, cerveau, foie, poumons), et concevoir de nouvelles approches d’immunothérapie contre les cancers, précise-t-on de même source.
A l’international, les cellules iPS font déjà l’objet d’essais cliniques prometteurs pour le traitement de maladies dégénératives, de troubles de la rétine ou de certaines pathologies sanguines.
Avec cette réussite, actuellement en phase de validation et de caractérisation scientifique, la Fondation place le Maroc au rang d’acteur pionnier dans les biotechnologies et la médecine régénérative.