-
Nezha Hayat annonce le lancement effectif imminent du marché à terme
-
Vers le renforcement de la collaboration pour une économie décartonnée
-
Paiement des factures par voie électronique : Fin des prélèvements des frais de services
-
Tourisme: Fès compte plus de 180 établissements d'hébergement touristique classés
-
Kristalina Georgieva : Les banques centrales doivent résister aux pressions et ingérences politiques
La stratégie développée et mise en œuvre par le Royaume est un facteur extrêmement important de confiance, a-t-elle dit lors d'une conférence de presse conjointe FMI/Bank Al-Maghrib/ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, ajoutant que le Maroc a poursuivi un sentier difficile, mais quand bien même bénéfique pour l'économie et le peuple marocain.
Mettant l'accent sur l'importance du Royaume au niveau du continent africain, Mme Georgieva, qui effectue sa première visite au Maroc depuis sa nomination en octobre dernier à la tête du FMI, a souligné que "le pays s'est engagé de manière constructive dans la prospérité économique en investissant dans le reste du continent" et a concentré ses efforts sur la jeunesse et les femmes.
La DG du FMI s'est réjouie également du niveau très élevé de la stabilité du Royaume mettant l'accent sur sa vision d'avenir inclusive et durable, rapporte la MAP. "Ce n'est pas par hasard que nous avons décidé de tenir nos réunions annuelles l'an prochain au Maroc", a t-elle souligné, notant qu'il s'agit de l'endroit idéal. "Nous souhaitons nous engager aux côtés du Maroc pour nous assurer du bénéfice optimum de ces réunions et que ce bénéfice demeurera longtemps après la tenue des réunions", a-t-elle dit.
De son côté, le wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a indiqué à cette occasion que les relations avec le Fonds sont des relations de partenariat mais aussi des relations "exceptionnelles" qui ne feront que se consolider, relevant que le Maroc est le seul pays membre du FMI à s'inscrire au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL).
Il s'agit de fondamentaux solides qu'il faut préserver et également continuer à développer avec les réformes structurelles, a-t-il fait remarquer. "Mme Georgieva a promis d'avoir un œil de support beaucoup plus important pour les pays émergents et pour les pays en développement dont le Maroc", a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l'administration, Mohamed Benchaâboun, a mis en avant la qualité des relations entre le Royaume et le FMI, notant que les réformes qui sont conduites par le Maroc sur le plan structurel et sectoriel et sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI ont connu des réalisations importantes durant les dernières années et ont permis de passer le cap d'un certain nombre de crises internationales, ou parfois régionales, de la meilleure façon. Il a en outre rappelé que le Maroc a été élu parmi 13 pays qui se sont portés candidats pour abriter les assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, ajoutant que c'est Marrakech qui va avoir l'honneur de recevoir des délégations du monde entier conduites par leurs ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales avec des experts financiers dans le monde et qui pour une semaine fera que Marrakech sera "la capitale financière mondiale".
Le ministre a également précisé que la visite de Mme Georgieva a été l'occasion de s'enquérir sur les lieux à Marrakech des préparatifs qui sont engagés par le Maroc pour accueillir cette importante manifestation et une occasion pour faire des rencontres avec un nombre d'acteurs notamment au niveau de la société civile.
Le Royaume félicité pour ses efforts en matière de lutte contre la corruption
Elle a, en outre souligné la nécessité de s'engager résolument dans la lutte contre ce phénomène en renforçant les actions déjà menées en ce sens tout "en plaçant cette bataille au cœur des préoccupations du gouvernement".
Au sein du FMI, "nous avons calculé en 2016 le coût de la corruption pour la société en termes d'inefficacité des dépenses publiques qui ne servent pas leurs objectifs et nous avions conclu que ceci entravait considérablement le progrès économique", a relevé la Cheffe de l'institution financière internationale, notant que les gouvernements doivent redoubler d'efforts en vue de réaliser ces mêmes objectifs.