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Selon des médias locaux, qui citent des journalistes et témoins oculaires empêchés violemment de filmer les arrestations et l’intervention musclée des forces de l’ordre, cette attitude radicale témoigne d’une "volonté manifeste de verrouiller l’espace public aux activistes du Hirak". Les interventions musclées de ce mardi préfigurent un dispositif répressif inédit lors des prochaines manifestations populaires du Hirak prévues vendredi prochain, estiment les mêmes sources, qui avertissent que le climat risque d’être très tendu car les marches du vendredi sont beaucoup plus imposantes et puissantes que les actions de protestation organisées par les étudiants chaque mardi.
Le régime algérien tente donc un tour de vis brutal et radical pour reprendre le contrôle de la rue à la veille du rendez-vous électoral du 12 juin prochain qui est plus que jamais menacé par l’ampleur importante de la protestation populaire, expliquent ces médias. La Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH) s'est élevée contre la répression policière et a condamné une "nouvelle dérive autoritaire", avec les interpellations de mineurs, d'enseignants et de simples citoyens. Parmi la vingtaine de personnes interpellées, une douzaine ont été relâchées en fin de journée, dont l'universitaire et politologue Louisa Dris-Aït Hamadouche, a précisé le Comité national de libération des détenus (CNLD), une association qui vient en aide aux prisonniers d'opinion.
Selon le site spécialisé "Algerian Detainees", 66 détenus d'opinion sont actuellement incarcérés, poursuivis en lien avec le Hirak et/ou les libertés individuelles. Les étudiants manifestent chaque mardi depuis février 2019 en appoint aux marches populaires du Hirak qui ont lieu chaque vendredi, hormis lors de la pause observée à cause de la pandémie de Covid-19 entre avril 2020 et février 2021.