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Samir Nachar, membre de la direction de la Coalition nationale syrienne de l'opposition, joint au téléphone depuis Beyrouth, a dit à l'AFP: "On s'attendait à une frappe directe et imminente (...) mais nous pensons que le Congrès va approuver des frappes militaires".
Il s'est félicité du fait que le président "Obama se soit prononcé en faveur d'un recours à des frappes, mais il les a retardées de neuf jours".
"Nous avons ressenti une déception", a-t-il ajouté. "Mais, après le vote britannique, Barack Obama a voulu renforcer sa position et obtenir une couverture politique.
"Le rapport des services américains de renseignement contient des preuves irréfutables sur la responsabilité du régime dans cette attaque chimique", a-t-il ajouté. "Les membres du Congrès vont comprendre que le contexte est complètement différent de celui de l'Irak".
La Ligue arabe, qui se réunit dimanche, "va apporter un soutien très fort au recours à des frappes", a-t-il assuré. "La position turque est aussi très importante. Washington a besoin de ce soutien" a ajouté M. Nachar, basé à Istanbul.
Le Premier ministre turc s'est déclaré insatisfait vendredi d'une possible action militaire limitée contre la Syrie, estimant que toute intervention devait avoir pour objectif un changement de régime dans ce pays.
"La coalition va mener des contacts avec les pays arabes et la Turquie pour qu'ils coordonnent au maximum leur position avec celle des Etats-Unis. Nous allons tenter de pousser ces pays à faire partie de l'opération militaire qui va grandement alléger les souffrances de Syriens", selon M. Nachar.
Le président américain Barack Obama a pris le monde par surprise samedi en annonçant sa décision de principe de frappes contre la Syrie, mais pas avant un feu vert du Congrès, écartant ainsi une action militaire à court terme. L'issue du débat est incertaine, de nombreux parlementaires restant à convaincre.