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Cette hausse du PIB aurait marqué l’ensemble des branches d’activité, notamment les services et les industries extractives, a indiqué l’institution publique dans sa « Note de conjoncture du quatrième trimestre 2024 et perspectives pour les premier et deuxième trimestres 2025 ».
« L’économie nationale aurait connu un regain d’activité au premier trimestre 2025, avec une hausse prévue de 4,2% de la valeur ajoutée hors agriculture, en variation annuelle », ressort-il de sa dernière note de conjoncture.
Toujours selon le Haut-Commissariat, la dynamique de la demande intérieure serait restée soutenue. Sous l’effet d’un sensible ralentissement des importations et d’une faible dynamique des exportations, l’apport fortement négatif des échanges extérieurs se serait réduit à -1,1 points.
D’après les données recueillies, les services marchands, notamment ceux de l’hébergement, les industries extractives et les activités de construction auraient tiré la croissance, avec une progression de leurs valeurs ajoutées de 13,2%, 6,7% et 6,4% respectivement en variations annuelles.
Davantage dépendante des impulsions du commerce extérieur, l’activité manufacturière aurait connu, de son côté, une modération de sa croissance avec une réduction de 0,2 point de sa contribution à la croissance économique, selon les estimations du HCP.
Compte tenu d’un redressement de 3,1% des activités agricoles, l’institution en déduit que « le produit intérieur brut aurait augmenté de 4,2% au premier trimestre 2025, en variation annuelle ».
En ce qui concerne la demande des ménages, elle serait restée le socle de cette performance, a-t-elle fait savoir.
D’après le HCP, « l’amélioration des revenus liée aux mesures socio-fiscales, notamment les augmentations des salaires dans le secteur privé et les administrations publiques et la révision à la baisse de l’impôt sur le revenu, aurait stimulé une hausse de leurs dépenses de consommation de 4,5%, malgré une reprise des prix à la consommation ».
Au premier trimestre 2025, l'inflation aurait atteint +2,2% au lieu de +0,7% un trimestre plus tôt, relève, par ailleurs, l’institution dans sa note de conjoncture qui justifie cette évolution par l’augmentation de 3,7% des prix des produits alimentaires et de 1,1% de ceux des produits non alimentaires.
Dans sa dernière note, il est indiqué que « l’accélération de l’inflation alimentaire aurait été le fait du renchérissement des prix de l’alimentation de base ».
Parmi les hausses qui auraient contribué de manière significative à cette reprise, le Haut-Commissariat cite, en particulier, celles des viandes, persistantes depuis plus de quatre trimestres (+1 point) et des poissons frais (+0,2 point) ainsi que des légumes frais (+0,1 point de contribution).
Toujours selon l’institution, cette tendance aurait été également renforcée par les ajustements tarifaires, notamment sur le tabac (+2,9% en janvier).
Principalement tirés par l’augmentation de 1% des prix de l'énergie, après -1,1% au trimestre précédent, les prix des produits non-alimentaires auraient affiché une progression modérée au cours de la même période.
Enfin, « la composante sous-jacente de l’inflation aurait, pour sa part, légèrement ralenti à 2,3%, après +2,5%, reflétant une moindre dynamique des prix des produits manufacturés ».
Alain Bouithy