Dans un communiqué publié la fin de la semaine dernière, le prétendu ministère de l’intérieur du Polisario portait à la connaissance des habitants de Tindouf que pour franchir le point frontalier séparant les camps du reste du territoire algérien, chaque individu doit adresser une demande aux autorités algériennes. Lesquelles peuvent autoriser ou refuser son déplacement. Cette situation a poussé de nombreux Sahraouis à fuir les camps à travers la frontière avec la Mauritanie évitant ainsi le passage par Tindouf. Mais le grand frère algérien, informé par ses nombreux canaux d’information au sein des camps, a décidé de les traquer par avion et les abattre. Des clips vidéo filmés près des frontières communes entre le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie ont montré des avions bombardant les fugitifs et des militaires algériens ainsi que des miliciens du Polisario tirant à l’arme automatique contre les rescapés. Cette chasse à l’homme a coïncidé avec la grogne sans précédent qui sévit dans les camps de Tindouf depuis la publication du communiqué du prétendu ministère de l’intérieur. La zone transfrontalière partagée entre le Royaume du Maroc, la Mauritanie et l'Algérie, témoigne de la présence de dizaines de Sahraouis qui veulent échapper à l'enfer des gangs du Polisario. Pour couvrir ces nouveaux crimes, les médias algériens et pro-Polisario prétendent qu’il s’agit là d'exercices militaires conjoints organisés dans les environs de Tindouf.