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Driss Lachguar : Les forces socialistes à travers le monde, et particulièrement dans la région méditerranéenne, sont tenues de redoubler d’efforts pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité
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David Richard Evans hôte de l’USFP
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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
Sa famille, ses amis, ses compagnons de lutte, son parti et toutes les forces vives au Maroc, et à travers le monde, n’ont cessé d’œuvrer dans ce sens. Mais en vain. Le secret demeure entier et la vérité est toujours incomplète, imparfaite, imprécise.
Nul ne peut ignorer les avancées réalisées par le Maroc en matière des droits de l’Homme. Toutefois, la réconciliation du pays avec son passé ne saurait être à la hauteur de toutes ces aspirations placées en un avenir qui se doit d’être prometteur. Les leaders ittihadis ne cessent de réclamer l’élucidation du mystère qui entoure encore cette disparition, mais rien de concret n’a été réalisé et le mystère subsiste toujours.
Aussi la Journée de fidélité pour l’avenir que l’USFP célèbre aujourd’hui prend-elle tout son sens, car, comme l’a dit le Premier secrétaire, Driss Lachgar, « nous devons nous remémorer les sacrifices du martyr Mehdi Ben Barka et son militantisme tant pour l’indépendance du Maroc que pour la liberté des Marocains. Nous devons, comme nous l’avons fait durant plus de quatre décennies, tirer les enseignements nécessaires de son legs intellectuel et politique et le prendre en exemple». Lui rendre hommage, c’est donc non seulement le faire à sa personne, mais aussi à tous les martyrs ittihadis enlevés, détenus, torturés, exilés, condamnés à mort ou qui ont donné leur vie pour que le Maroc devienne un Etat de droit et de libertés.
De Si Mehdi, Si Abderrahim dira qu’il était “brillant et d’une intelligence exceptionnelle”, rappelant qu’”il avait entrepris son action nationaliste alors qu’il était à peine âgé de 15 ans…”
Pour Abderrahmane El Youssoufi, "la plaie de notre souffrance ne s'est toujours pas cicatrisée et l'image de notre martyr ne peut s'être estompée".
Mohamed Elyazghi, pour sa part, interpelle l'Etat sur son devoir de "déployer davantage d'efforts en vue de dévoiler la vérité sur son sort".
Et ce n'est pas sans une légitime fierté qu’Abdelouahed Radi rappelle l'inestimable contribution du martyr Mehdi à l'édification du Maroc au lendemain de l'Indépendance, prenant notamment comme exemple Tarik Al Wahda (Route de l'Unité).
Moult scénarios ont été tramés ou montés de toutes pièces, mais à chaque fois que l’on croit être à deux doigts de saisir les tenants et les aboutissants de ce dossier, combien épineux, quelques raisons obscures dites intempestivement «d’Etat» surgissent de nulle part pour que le «mystère» perdure. Durant toutes ces années, les démocrates d’ici et d’ailleurs n’ont cessé de réclamer la vérité sur ce dossier. De sit-in en meeting organisés en France ou au Maroc, on a toujours demandé que le voile soit levé sur cette affaire qui a trop traîné et qui a défrayé la chronique malgré les quelques timides initiatives de la justice française.
L’histoire remonte à un certain vendredi 29 octobre 1965, quand le militant socialiste marocain, Mehdi Ben Barka, avait rendez-vous à la Brasserie Lipp, boulevard Saint-Germain, à Paris, avec un journaliste, un producteur et un scénariste, pour discuter de la préparation d’un film sur la Tricontinentale. Le militant marocain fut enlevé et les conditions de son assassinat n’ont jamais été révélées, malgré plusieurs instructions judiciaires françaises.
Quarante huit ans déjà. De longues années au cours desquelles toutes les personnes éprises de liberté et de dignité aspirent à ce que toute la lumière soit faite sur la disparition du martyr Mehdi Ben Barka. Il s’agit d’un black-out qui a, depuis des décennies, entouré cette affaire. Ce mutisme réclame plus de transparence de la part des responsables marocains et français, pour que la vérité sur la disparition du martyr éclate au grand jour.
Afin que cette quête de vérité demeure vivace et que les indicibles et cruelles violations des droits de l’Homme du passé ne se reproduisent plus, un meeting de l’USFP sera organisé ce soir à partir de 18h devant la tristement célèbre prison de Derb Moulay Chérif à Hay Mohammadi à Casablanca sous le thème « Fidélité pour l’avenir».
Lire également notre cahier spécial dédié à l’anniversaire du martyr Mehdi Ben Barka