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Le médiateur international Lakhdar Brahimi a proposé ce week-end que des pourparlers s'engagent dans des locaux des Nations unies entre "une délégation acceptable" du régime syrien et les insurgés.
Par ailleurs les Etats membres de l'Union européenne ont reconduit hier pour trois mois les sanctions infligées à la Syrie, mais ont accepté d'amender l'embargo sur les armes pour permettre l'envoi de matériel non-offensif et une assistance technique pour la protection des civils.
Cette décision, prise lors d'un conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE, est le fruit d'un compromis entre la Grande-Bretagne, qui militait depuis des semaines pour un assouplissement de l'embargo en faveur des rebelles, et d'autres Etats membres hostiles à des livraisons d'armes.
Dans ce contexte la Russie a envoyé de l’aide alimentaire dans deux avions militaires qui devraient permettre au retour d'évacuer des Russes voulant quitter ce pays en proie à une guerre civile.
Pour sa part une commission d'enquête de l’ONU a identifié quelques tortionnaires de guerre à travers des personnalités exerçant des "fonctions dirigeantes" en Syrie et susceptibles d'être poursuivies pour crimes de guerre. Le rapport fait porter l'essentiel des responsabilités sur les partisans de Bachar al Assad.
Ce document, qui couvre la période de six mois allant jusqu'à la mi-janvier, s'appuie sur 445 entretiens avec des victimes et des témoins interrogés à l'étranger. Les enquêteurs n'ont pas été autorisés à opérer en Syrie.
La commission dirigée par le diplomate brésilien Paulo Pinheiro invite le Conseil de sécurité des Nations unies "à agir d'urgence" pour faire en sorte que les crimes ne restent pas impunis, par exemple en saisissant la Cour pénale internationale (CPI).
Les enquêteurs de l'Onu, qui parlent d'éléments probants rassemblés à l'aide de photos satellites, font état de raids aériens et de tirs d'artillerie à Alep, Damas, Deraa, Homs et Idlib.
La commission dénonce en outre le recours aux bombes à sous-munitions de la part de l'armée, mais dit n'avoir rien décelé concernant l'usage d'armes chimiques.