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"A la demande du gouvernement américain, l'OIM aide les personnes qui le souhaitent et qui s'inscrivent pour retourner volontairement dans leur pays d'origine à quitter les Etats-Unis", a indiqué un porte-parole de l'OIM dans un communiqué.
"Les Etats-Unis déterminent leur propre politique migratoire. L'OIM ne facilite ni ne met en oeuvre les expulsions", a-t-il ajouté, expliquant que l'agence onusienne "n'intervient qu'une fois qu'une personne a donné son consentement éclairé pour recevoir de l'aide".
Le 9 mai, Donald Trump, dont le programme d'expulsions massives d'immigrés clandestins est contrecarré par la justice, a annoncé avoir signé un décret pour encourager certains à s'"auto-expulser" des Etats-Unis en leur proposant des vols gratuits vers l'étranger.
Son gouvernement avait déjà annoncé le 5 mai qu'il allait allouer une somme de 1.000 dollars aux immigrés qui partiront de leur plein gré, en plus de prendre en charge leurs frais de transport.
Dans la presse, des avocats spécialisés en immigration se sont inquiétés que les migrants soient soumis à des pressions pour accepter l'offre du président américain.
"Aux Etats-Unis, de nombreux migrants sont confrontés à une réalité difficile, faisant face à des systèmes complexes tout en ayant des options et des ressources limitées", a relevé le porte-parole de l'OIM.
"Notre rôle est de veiller à ce que les personnes qui n'ont pas la possibilité de rentrer par leurs propres moyens puissent le faire en toute sécurité, dans la dignité et en disposant de toutes les informations nécessaires", a-t-il affirmé.
Le porte-parole relève également que l'OIM soutient "depuis des décennies" des programmes d'aide au retour volontaire (AVR) dans plus de 100 pays, afin d'aider les personnes "sans ressources, sans possibilités légales ou sans soutien à retourner dans leur pays d'origine en toute sécurité et dans la dignité".
"L'AVR est un outil éprouvé, qui permet aux migrants confrontés aux problématiques d'un système migratoire mondial complexe de retrouver une capacité d'action et de prendre des décisions en connaissance de cause, dans le respect des droits humains", assure-t-il.
Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue de son second mandat, évoquant une "invasion" des Etats-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés.
Mais son programme d'expulsions massives a été contrecarré ou freiné par de multiples décisions de justice.