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L’Inter ne bat plus personne. Ni Novara, pour la première fois en Serie A depuis 55 ans, ni Trabzonspor, qui n’avait plus joué la C1 depuis 1984 et s’est imposé mercredi dernier à San Siro (1-0). Et pas non plus Palerme, vainqueur 4-3 lors de la journée inaugurale (la 2e, la 1re ayant sauté à cause de la grève).
Le président de l’Inter, Massimo Moratti, envisage le renvoi de son entraîneur, Gian Piero Gasperini, a-t-il dit mercredi au lendemain de la défaite.
«Gasperini? Je ne crois pas qu’il va rester», a répondu Moratti aux journalistes en entrant dans les bureaux de son entreprise, la Saras.
«Sa situation est difficile à tous les points de vue. Nous verrons dans la journée», a-t-il ajouté.
«Rien ne m’a plu du match d’hier» perdu 3-1 sur le terrain du promu Novara, a-t-il insisté.
La presse italienne évoque déjà les possibles successeurs de «Gasp», en tête Claudio Ranieri (ex-Roma), Delio Rossi (ex-Palerme) et le Portugais Luis Figo, déjà dirigeant de l’Inter. Mais Moratti a assuré n’avoir «pas encore pensé» à un remplaçant.
Avec un seul point, l’Inter est 17e, et pourrait descendre dans la zone rouge après les matches de mercredi. Le classement n’a pas beaucoup de signification après trois journées, mais la manière inquiète tout autant que les résultats.
Défense à trois malmenée par des inconnus
Contre Novara, l’Inter a mal joué. Devant, +Gasp+ avait encore choisi de laisser Giampaolo Pazzini sur le banc. Entré à la pause à la place d’un Diego Forlan peu inspiré, le +Pazzo+ (le +Fou+) a joué ses premières minutes en Serie A cette saison. Mais il n‘a rien réussi non plus, se créant la meilleure occasion de son équipe hormis le but, une frappe non cadrée (61) qui en dit long sur le non-match de l’Inter...
L’entraîneur était revenu à sa défense à trois, mais elle a été malmenée par le duo d’inconnus Riccardo Meggiorini-Andrea Mazzarini. Le premier a marqué sur une passe du second (38), puis Mazzarini a eu la balle de 2-0 au bout du pied, mais après avoir grillé la défense statique de l’Inter, il a buté sur Julio Cesar (53).
Morimoto, qui a torturé Andrea Ranocchia toute la soirée, a obtenu un penalty transformé par Marco Rigoni (86).
Dans une fin de match folle, Esteban Cambiasso a seulement réduit le score (89) avant le doublé de Rigoni (90+1).