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L’Afrique a besoin d’un modèle d’investissement pour réaliser la croissance

Jeudi 28 Janvier 2016

Le continent africain a besoin aujourd’hui d’un modèle d’investissement aux contours clairs pour réaliser la croissance et créer des opportunités d’emploi, a affirmé Jaloul Ayed, ancien ministre tunisien des Finances lors du récent Forum "Euromed Capital" tenu à Casablanca.
Intervenant lors des débats sur le thème "Partage des fruits de la croissance", Jaloul Ayed a indiqué que bien que la croissance s'avère essentielle, le plus important encore est d’assurer le partage de ses fruits et les opportunités qu’elle offre avec toutes les franges de la société, particulièrement les jeunes.
Citant le cas de son pays à titre d’exemple, il a relevé que la Tunisie a consenti de louables efforts au niveau politique, mais la problématique du partage des fruits de la croissance fait émerger de temps à autre une agitation sociale.
Jaloul Ayed a indiqué, à ce propos, que sans l’adoption d’une politique d’incitation et de soutien des petites et moyennes entreprises (PME) et des micro-entreprises, on ne peut guère parler de croissance, car le secteur privé enregistre de forts taux de croissance.
Il a, de même, souligné la nécessité de créer des fonds d’investissement dédiés à la promotion des PME dans les zones et régions éloignées, à même d’encourager les investissements et de promouvoir le développement de ces régions.
Plusieurs personnalités et acteurs économiques marocains, africains et européens ont pris part à cette importante rencontre qui ambitionne de dynamiser le capital-investissement et les échanges entre les différents acteurs et partenaires de la région euro-méditerranéenne et de l'Afrique.
L'édition 2016 du forum est résolument tournée vers le continent africain, avec pour principaux sujets de discussion le partage de la croissance, l'internationalisation des entreprises, le rôle du "private equity" dans la création d'emploi et l'innovation, les infrastructures comme un champ d'opportunités pour une économie durable et la finance inclusive comme vecteur d'émergence.

 


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