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Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a prévenu mercredi devant les députés que les opérations "se poursuivront pendant plusieurs semaines, le temps nécessaire pour mettre ces groupes hors d'état de nuire". Elles se déroulent principalement "dans le Timétrine et la zone montagneuse de l'Adrar des Ifoghas, où se sont repliés des combattants d'Aqmi et d'Ansar Eddine, et dans la région de Gao" (Nord), où subsistent notamment des éléments du Mujao, a-t-il indiqué lors du débat sur l'avenir et le développement du Mali. Sur le terrain, 1.200 soldats français épaulés par 800 tchadiens poursuivent la traque des jihadistes et de leurs chefs dans la région de Tessalit, l'ultime localité reprise le 8 février aux islamistes, dans l'extrême nord-est du Mali. Les soldats maliens à leur côté leur servent essentiellement de guides. La principale zone d'opération se situe, selon l'état-major français, au sud-est de Tessalit, dans le massif des Ifoghas. Une zone encore vaste, d'environ 25 km sur 25 km, que les combattants islamistes tentent de tenir à tout prix. Un relief de gorges et de vallées encaissées, où l'ennemi peut se dissimuler.
Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Aqmi, figurerait parmi 40 autres islamistes tués au Nord du Mali, a affirmé jeudi une télévision privée algérienne, Ennahar TV.
Le 22 février, 25 soldats tchadiens étaient tués lors d'un accrochage qui a fait, selon le bilan officiel tchadien, 93 morts dans le camp des islamistes.
Des armes légères - fusils-mitrailleurs, mitrailleuses lourdes -, ont été saisies par les soldats français et des éléments des forces spéciales.
Des stocks de vivres et de munitions que les islamistes avaient aménagés pour tenir le terrain sont régulièrement détruits par les avions et les hélicoptères de combat, selon les responsables français.