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Khalid Cheddadi, PDG de la CIMR Depuis 15 ans, le bilan actuariel a toujours conclu à la pérennité du régime


Propos recueillies par A.B
Lundi 7 Mai 2018

Libé : Pour le grand public, comment le bilan de l’année 2017 se présente?
Le bilan de la CIMR est positif à différents titres. D’abord sur le plan financier, nos comptes sont solides puisqu’on arrive à dégager des excédents importants. Nous avons dépassé les 7 milliards de DH en 2017 et comme je l’ai souligné lors de la présentation des résultats de l’exercice précédent, ces excédents continuent à augmenter année après année.
Le second élément, c’est le succès du régime auprès des salariés et des entreprises. Le nombre net des salariés actifs cotisants a augmenté de 4,4%. C’est assez rare pour des régimes de retraite d’avoir des taux d’augmentation aussi importants. Et puis, sur le plan social, le régime  joue son rôle de distributeur de revenus aux personnes âgées. Nous avons distribué 4 milliards de DH en 2017 et cela a concerné 170.000 retraités donc autant de familles qui vivent en totalité ou en partie grâce à leurs pensions CIMR.
Ces résultats confortent-ils la pérennité du régime ?
Oui, tout à fait. Nous faisons un bilan actuariel tous les ans qui permet de répondre à la question de la pérennité. Et, depuis maintenant 15 ans que je m’occupe de la CIMR, il a toujours été positif, assurant la pérennité du régime. En 2017, les projections qui sont faites sont très positives. Le fonds de réserve progressera même à un rythme exponentiel sur les 60 prochaines années.
Deux changements considérables ont été apportés par l’Assemblée générale  tenue dernièrement. De quoi s’agit-il et qu’apportent-ils de concret ?
Il s’agit de deux changements. Le premier, consiste à permettre à des retraités de continuer à cotiser au régime pour acquérir de nouveaux droits, ce qui n’était pas possible auparavant.
Le deuxième changement vise à permettre à des personnes qui veulent partir en option capital de le faire partiellement sur une partie de leur cotisation  au lieu d’être obligés de le faire sur la totalité de la cotisation salariale.
Ces changements ne seraient-ils pas motivés par la concurrence ? Pourquoi aujourd’hui et pas avant ?
Non. Les choses arrivent quand elles doivent arriver. Tout simplement, chaque fois on se demande  ce qu’on peut faire de mieux pour les affilés. Et là, on a trouvé ces idées et on les met en application. 
 


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