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L'événement ne sera certes pas de la taille des Masters qui demeurent l'équivalent des coupes du monde, mais son prestige est assuré d'avance à travers notamment la participation de quatre joueurs parmi les Top 10 mondiaux, à savoir le Suisse Roger Federrer (N.1), l'Espagnol Raphaël Nadal (N.2), le Russe Nikolay Davydenko (N.6) et le Franco-congolais Jo Wilfried Tsonga (N.10).
Un Price money de 1 million de dollars y sera mis en jeu, dont 15 à 20 PC (180.000 $ à 200.000 $) iront au vainqueur.
"Al hamdou lillah" est l'expression qui revient souvent sur la bouche de l'ancien champion du monde junior en double (1991), lorsqu'on le fait parler autant de son riche palmarès, que de sa carrière de responsable à la Fédération qatarie depuis 2004.
Cette année là, il battait le N.1 mondial Pete Sampras devant le public de ce même complexe ultramoderne Khalifa de Doha où, depuis, il gère en patron tournoi après tournoi.
Happé d'abord par la chaîne sportive Al Jazeera en tant que commentateur, la QTF, séduite, ne tarda pas à faire appel à ses services en l'engageant comme directeur technique.
Après avoir occupé le 22ème rang mondial et s'être illustré en Coupe Davis, à Wimbledon, à New York, à Atlanta ou à Palerme, le voici qui prend en mains toute l'image d'une fédération pleine d'ambition.
Mais si les talents de ce polyglotte de 36 ans peut nous enlever toute surprise de le voir vite devenir une figure de proue des paris gagnés, l'intéressé lui-même explique la promotion de Doha parmi les capitales mondiales de la petite balle jaune par la volonté, au plus haut niveau, des Qataris.
"Ils ont à la fois les moyens et la passion du tennis", a-t-il affirmé à la MAP, avant d'ajouter: "Doha me porte bonheur, c'est un privilège d'y travailler".
Et quand on l'interroge sur ses objectifs, il en évoque un seul qui visiblement lui tient à coeur: aider les joueurs arabes et faire émerger de jeunes joueurs. Peut-être aura alors son mot à dire au Conseil d'administration pour réserver une Wild card (invitation) à Younès El Aynaoui qui, dit-il, voudrait venir terminer sa carrière à Doha.
Mais il n'oublie pas non plus de penser aux jeunes marocains qui, malgré leurs potentialités, "n'arrivent pas toujours à concilier sport et études".
"J'avais un grand projet d'académie sport-études de tennis au Maroc, mais malheureusement ça ne s'est pas fait", a-t-il confié non sans regret.