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Un Redouane Jiyed pour ne pas le nommer est tout sauf ça. Après toutes ces années avec le sifflet à la bouche, il est, et de loin, plus crispé que n’importe quel arbitre débutant. A le voir gesticuler ou sermonner et menacer les acteurs du jeu, on se fait aisément une idée sur la personne. Il n’y a pas à dire, le gars a des faiblesses à cacher, ou bien dans le meilleur des cas, arbitrer est pour lui une corvée. En tout cas, c’est, à l’évidence, loin d’être une passion …
Un bon arbitre ce n’est absolument pas celui qui est à l’affût de la plus petite occasion pour brandir la jaune ou la rouge. Un arbitre respectable et respecté, c’est avant tout un pédagogue.
Or, le Jiyed en question est tout sauf ça. Et c‘est sûrement ce qui lui a valu d’être relégué au dernier plan, réduit donc à un statut de figurant lors du dernier Mondial, malgré les énormes fameux coups de pouce dont il bénéficie.
Le tout dernier Derby casaoui n’avait pas plus besoin que d’un arbitre qui ne serait autre chose qu’arbitre. Malgré la polémique et les échanges plus ou moins virulents qui avaient précédé le match, tous les ingrédients étaient réunis pour une ambiance festive. Les joueurs des deux côtés se sont allégrement prêtés au jeu devant un public conquis qui battait agréablement la mesure.
Sauf que c’était trop beau pour un arbitre trop habitué à faire lui-même le spectacle à sa manière si piètre soit-elle…
C’est ainsi qu’il a complètement viré et gravement déraillé lors du dernier quart d’heure notamment.
Il y en aurait qui diraient que c’étaient les consignes… Et, là on l’expose beaucoup plus qu’on le protège. C’est le réduire à un sous-fifre, voire à un clown, alors qu’on veut tout juste qu’il soit arbitre, même si c’est trop lui demander.
Y a-t-il une Fédé, y a-t-il une Ligue (dite) professionnelle et donc des responsables à bord ?
Que tout ce beau monde, au cas où il existerait pour de vrai, prenne tout simplement la peine de revisionner ce foutu dernier quart d’heure pour se faire une idée sur les énormités arbitrales perpétrées à l’encontre du règlement et du bon sens. Le sieur Jiyed a tout bonnement inventé une toute autre conception de la faute. Il en voyait là où il n’y en avait pas et il se faisait non-voyant même quand c’était gros comme ça.
Des exemples ? Cette franche agression commise par Reda Jaâdi dès son entrée en jeu passée sous un silence jaune alors que le rouge s’imposait…
Et ce pauvre Khaba qui, au moindre toucher de balle, se voyait sanctionné illico presto. Un record de « fautes » pour un attaquant…
Et que dire d’un Makaazi qui encaisse coup sur coup. Mis à terre, il saisit le ballon de la main. Faute de main contre lui. Ok ! Mais pourquoi n’écope-t-il pas d’un carton jaune pour ça ? Sans doute l’arbitre n’avait-il pas le temps pour ce faire. Il était obnubilé par un tout autre dessein.
Il se trouve que, là, c’était le Raja qui en a pâti. Ça aurait pu être le WAC qui de toute façon n’a rien demandé à personne. Mais le problème n’est pas là. Tant d’efforts ne cessent d’être déployés pour redorer le blason de notre football, mais il est déplorable que des énergumènes de la sorte viennent tout gâcher.
Attendons toutefois la suite pour voir comment le referee en question va être « récompensé » et pour savoir par là-même jusqu’où remontent les complicités.
M.B.A