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eucalyptus (psyllidae), a affecté sérieusement la vigueur de plus de
50% de nos plantations d’eucalyptus des régions de Rabat, Kénitra et Khémisset.
Les dégâts étaient perceptibles tant au niveau de la productivité qu’à celui de leur potentialité mellifère. Pour lutter contre ce parasite et préserver nos ressources forestières de ses effets néfastes, des actions concrètes ont été engagées par le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) dès les premiers signalements des attaques en coordination avec les institutions nationales compétentes et avec le concours de la FAO et de centres internationaux disposant d’expériences avérées dans la lutte biologique en milieu forestier, notamment en Suisse et aux Etats-Unis.Selon un communiqué des instances compétentes, les diagnostics réalisés au laboratoire ont montré que les larves du ravageur subissaient l’action d’un important parasitisme occasionné par une redoutable micro-guêpe (dont le nom scientifique est le Psyllaephagus bliteus).
En d’autres termes, les spécialistes du HCEFLCD et de ses partenaires, ont mis en évidence que ces micro-guêpes jouaient un rôle efficace de lutte biologique en pondant leurs œufs par parasitisme sur les larves du ravageur causant ainsi leur mort. Les prospections effectuées ont montré un taux de parasitisme de 10 à 70% avec un effet optimum de stabilisation des infestations du psylle sur certains sites, en particulier dans les plantations des régions de Rabat et Kénitra.
Aussi, précise-t-on, les examens biologiques et les études menées, en relation avec des institutions américaines spécialisées, ont montré que cette micro-guêpe (parasitoïde) est spécifique au ravageur psyllidae à gomme des eucalyptus et aucun effet négatif sur la biodiversité indigène n’a encore été observé dans les zones de son introduction et notamment aux Etats-Unis, au Brésil et en Uruguay.
Actuellement, la santé et la vitalité des plantations reviennent graduellement et d’une manière significative à la normale. Les protocoles spécifiques de suivi, aussi bien du ravageur que de son parasitoïde, ont été réorientés; la vigilance et la surveillance resteront de rigueur.
Dans ce sens, le réseau de surveillance de la santé des forêts, mis en place par le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification, a permis de relever que la lutte contre le ravageur des eucalyptus (psyllidae), récemment introduit au Maroc, s’opère d’une manière efficace par le développement d’un ennemi naturel.