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Epée
Un randonneur a incidemment découvert dans les montagnes norvégiennes une épée viking vieille d'environ 1.200 ans mais dans un très bon état de conservation.
Retrouvée sous des pierres dans une région du sud de la Norvège, l'arme effilée en fer de près de 80 cm remonte, à en juger par sa dimension et par sa forme, "au début de l'âge viking, vers la fin du VIIIe siècle", a indiqué jeudi Jostein Aksdal, archéologue de Bergen (ouest), où l'épée sera exposée à l'avenir. "A cette époque, toutes les épées avaient beaucoup de valeur car c'était une arme pour les personnes de rang élevé", a déclaré M. Aksdal à l'AFP. "La plupart (des Vikings) devaient se contenter d'un simple couteau ou d'une hache". Quant aux raisons pour lesquelles l'arme se trouvait là en pleine montagne, les spécialistes n'ont pas encore forgé de théorie bien arrêtée.
"Il y a peut-être une tombe, ou a-t-elle été laissée là par un négociant? A-t-elle été cachée pour une raison ou pour une autre? Les seules limites sont celles de l'imagination", souligne M. Aksdal. "Quelqu'un est-il mort sur place? Ou est-ce une agression, un vol, un meurtre, autre chose? Nous ne pouvons pas répondre".
C'est sans doute le froid sec qui a permis à l'épée d'être aussi bien conservée. "Sur place, les températures sont négatives pendant au moins six mois de l'année", a fait valoir M. Aksdal.
Le site sera fouillé plus amplement au printemps prochain quand la neige aura fondu.
Néfaste à bien des égards, le réchauffement climatique pourrait paradoxalement être un atout pour l'archéologie. "La fonte des neiges fait probablement que de plus en plus d'objets anciens refont surface", note l'archéologue.
Retrouvée sous des pierres dans une région du sud de la Norvège, l'arme effilée en fer de près de 80 cm remonte, à en juger par sa dimension et par sa forme, "au début de l'âge viking, vers la fin du VIIIe siècle", a indiqué jeudi Jostein Aksdal, archéologue de Bergen (ouest), où l'épée sera exposée à l'avenir. "A cette époque, toutes les épées avaient beaucoup de valeur car c'était une arme pour les personnes de rang élevé", a déclaré M. Aksdal à l'AFP. "La plupart (des Vikings) devaient se contenter d'un simple couteau ou d'une hache". Quant aux raisons pour lesquelles l'arme se trouvait là en pleine montagne, les spécialistes n'ont pas encore forgé de théorie bien arrêtée.
"Il y a peut-être une tombe, ou a-t-elle été laissée là par un négociant? A-t-elle été cachée pour une raison ou pour une autre? Les seules limites sont celles de l'imagination", souligne M. Aksdal. "Quelqu'un est-il mort sur place? Ou est-ce une agression, un vol, un meurtre, autre chose? Nous ne pouvons pas répondre".
C'est sans doute le froid sec qui a permis à l'épée d'être aussi bien conservée. "Sur place, les températures sont négatives pendant au moins six mois de l'année", a fait valoir M. Aksdal.
Le site sera fouillé plus amplement au printemps prochain quand la neige aura fondu.
Néfaste à bien des égards, le réchauffement climatique pourrait paradoxalement être un atout pour l'archéologie. "La fonte des neiges fait probablement que de plus en plus d'objets anciens refont surface", note l'archéologue.
Cartel
Les principaux producteurs de papier toilette au Chili ont été accusés par la justice de s'être partagé le marché et de s'être entendu sur les prix pendant plus d'une décennie, "un fait de la plus haute gravité" selon la présidente Michelle Bachelet.
Les deux entreprises incriminées, CMPC Tissue et SCA Chili, qui contrôlent 90% du marché local du papier toilette, sont accusées d'avoir "constitué pendant plus de 10 ans un cartel pour se partager le marché et fixer les prix".
Selon la justice, les deux sociétés, qui ont chacune un chiffre d'affaires annuel d'environ 400 millions de dollars, "ont noué et appliqué des accords qui leur ont permis de garder ce cartel opérationnel à partir de 2000 et jusqu'à décembre 2011 au moins". Ce cartel a affecté "le marché national de commercialisation du papier toilette, des serviettes en papier, des mouchoirs jetables et pour le visage", selon le parquet en charge des affaires économiques.
"C'est l'un des plus importants cas de collusion détectés dans le pays", a-t-il précisé, et "sa gravité tient tant à sa durée dans le temps qu'à l'importance du marché affecté et la quasi-impossibilité de remplacer ces produits".
"Cela me semble un fait de la plus haute gravité", s'est indignée jeudi la présidente socialiste Michelle Bachelet, annonçant qu'elle accélérera la procédure pour faire adopter au Parlement une loi sanctionnant plus durement ces pratiques.
"La collusion est une forme d'abus qui porte préjudice aux personnes, à l'économie et surtout à la confiance et l'image de notre pays", a-t-elle estimé.
Les deux entreprises incriminées, CMPC Tissue et SCA Chili, qui contrôlent 90% du marché local du papier toilette, sont accusées d'avoir "constitué pendant plus de 10 ans un cartel pour se partager le marché et fixer les prix".
Selon la justice, les deux sociétés, qui ont chacune un chiffre d'affaires annuel d'environ 400 millions de dollars, "ont noué et appliqué des accords qui leur ont permis de garder ce cartel opérationnel à partir de 2000 et jusqu'à décembre 2011 au moins". Ce cartel a affecté "le marché national de commercialisation du papier toilette, des serviettes en papier, des mouchoirs jetables et pour le visage", selon le parquet en charge des affaires économiques.
"C'est l'un des plus importants cas de collusion détectés dans le pays", a-t-il précisé, et "sa gravité tient tant à sa durée dans le temps qu'à l'importance du marché affecté et la quasi-impossibilité de remplacer ces produits".
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"La collusion est une forme d'abus qui porte préjudice aux personnes, à l'économie et surtout à la confiance et l'image de notre pays", a-t-elle estimé.